La connaissance d'autres cultures est très enrichissante, chacun doit accueillir l'autre avec ses différences, ses habitudes - sans juger
Pour la revue du Prado Quelqu’un parmi nous, traitant prochainement de la rencontre des cultures, une petit fille d’immigrés m’a communiqué ce texte. Il nous parle d’une France qui n’existerait pas s’il n’y avait pas eu un bel et bon brassage des nations; des langues, des coutumes. Avec bonheur je recevrai d’autres témoignages ; suivre ce lien pour en lire l’appel.
Dans le tram T4 ou le métro D la population est de très diverses nationalités, beaucoup d'Africains, de Nord africains ; aussi des gens des pays de l'est, des Indiens, des Turcs, des Roms.
Souvent et à certaines heures, il y a très peu d'Européens quand le tram n'est pas loin de Vénissieux ou, dans le métro D, de la place du Pont.
La plupart ont des vêtements très colorés, les femmes portent des coiffes africaines ou des foulards. Les différents vêtements renseignent sur leur pays d'origine.
On entend beaucoup de dialectes inconnus, ce qui m'amène parfois à demander à mes voisins qui discutent quelle langue ils parlent, ils me répondent la plupart du temps en très bon français ou parfois avec un fort accent, mais aucun n'a jamais refusé de me répondre, au contraire c'est toujours avec le sourire et un peu de surprise qu'il (ou elle) me renseigne.
La conversation entre nous ne va pas au delà mais on dirait que ce bref échange n'est pas anodin ; nous nous quittons toujours avec un au revoir amical, ou un simple sourire comme si nous nous connaissions.
Certains marchés rappellent ceux d'Afrique du Nord ou d'Italie et donnent un air de vacances dans ce brouhaha coloré et remuant.
Dans mon quartier vivent des gens de plusieurs dizaines de nationalités différentes.
En famille nos petits enfants n'ont pas seulement un papy mais un “nonno” (grand père en italien) et un '“avô” (grand père en portugais).
Quand les petits enfants sont gardés par leurs grands parents la nourriture est aussi différente… plutôt du riz dans la famille de “avô” et des pâtes dans celle de “nonno”.
Pendant que chaque grand père essaie de convaincre l'autre que le meilleur vin, la meilleure huile d'olive se trouvent dans leur pays respectif, les grands mères tentent de percer le mystère des ressemblances de leurs petits enfants : le vrai portrait de leur père au même âge et en même temps celui de l'oncle maternel.... photos à l'appui.
Pour ma part la connaissance d'autres cultures est très enrichissante, chacun doit accueillir l'autre avec ses différences, ses habitudes sans juger.
Il est agréable de goûter les saveurs nouvelles, mais plus difficile de comprendre certaines façons de vivre. Alors, prenons le risque comme le bon samaritain qui s'approche de l'étranger et va au-delà de la de la simple rencontre.
À l'ACE (action catholique de l'enfance) le brassage des cultures est permanent. Je vous invite à regarder ces vidéos.