La relation de l’homme avec la terre n’a pas été prise en compte par les chrétiens. L’homme a cru dominer la terre et l’a détruite en partie

Publié le par Michel Durand

La relation de l’homme avec la terre n’a pas été prise en compte par les chrétiens. L’homme a cru dominer la terre et l’a détruite en partie

Source de la photo : une page à lire - le label Eglise verte a été lancé en septembre 2017

 

Dans le groupe qui étudie et partage la lecture de l’ouvrage de Christoph Theobald, Le courage de penser l’avenir, nous nous invitons à écrire une page qui exprime le principal de ce que nous ressentons une fois la lecture faite. Ce n’est pas un résumé, même si cela peut y ressembler. C’est plutôt une invitation à la prière : médiation et contemplation. Chaque phrase est à prendre en elle-même comme support d’un long temps de silence.

Marc 1, 35 (évangile de l’eucharistie de ce jour) :
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.

Dans la prière et/ou par elle - grâce à elle -, il s’agit de mettre en pratique la connaissance de la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Indispensable temps de silence.

La page que je dépose en ce lieu ce jour correspond donc à la rencontre que j’ai présenté le 6 janvier. dont voici la première communication. Les dates indiquées au 8 octobre 2022 furent changées.

 

 

De l’holocène à l’anthropocène

(L’Anthropocène est une nouvelle époque géologique qui se caractérise par l’avènement des hommes comme principale force de changement sur Terre, surpassant les forces géophysiques. C’est l’âge des humains ! Celui d’un désordre planétaire inédit).

L’enseignement social de l’Église fait appel à nos sens, à notre affectivité, pour rendre possible des décisions et actions individuelles et collectives.

La dimension sociale ne s’ajoute pas à l’Évangile mais lui est reliée de l’intérieur et en fait intrinsèquement partie.

« Il s’agit d’aimer Dieu qui règne dans le monde. Dans la mesure où il réussira à régner parmi nous, la vie sociale sera un espace de fraternité, de justice, de paix, de dignité pour tous. »

Comment introduire cela dans la réalité sociale et politique ?

Comment mener sa vie dans un monde de la consommation et de la production quand on voudrait un nouveau style de vie « de l’Évangile » ?

Le pape (François) s’inspire beaucoup de saint François. « Nous tous, les chrétiens, petits mais forts dans l’amour de Dieu, comme saint François d’Assise, nous sommes appelés à prendre soin du peuple et de la fragilité du monde dans lequel nous vivons ».

La relation de l’homme avec la terre (écologie) n’a jamais été (correctement) prise en compte par les chrétiens. Il faut changer de regard à ce sujet. L’homme a cru dominer la terre et l’a détruite, en partie.

La partie sociale et la partie écologique se rejoignent : le cri des pauvres et le cri de la terre.
Laudato Si se propose de transformer la terre pour en faire un lieu de fraternité, de justice. Quand la justice n’habite plus la terre, la vie est en danger.

Importance du dialogue social, écoute de l’autre dans sa différence. « Ni le pape ni l’Église ne possède le monopole de l’interprétation de la réalité sociale… L’Église comprend qu’elle doit écouter puis promouvoir le débat » en vue d’une recevabilité universelle.

La métaphore du polyèdre nous appelle à considérer la diversité, l’altérité et la complexité du monde et de la vie, en opposition à la sphère où tout est uniforme.

On est invité à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation.

On est invité aussi à amorcer des changements de style de vie. Ne nous braquons pas sur un résultat complet et immédiat. La rencontre peut entraîner une propagation de ce qui a été initié, dans un temps long.

Support de médiation/contemplation/prière rédigé par un couple, Jean-Marc et Monique

 

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