Très souvent l’artiste cherche à transmettre ses sentiments en travaillant la matière utilisée: dureté, douceur, souplesse, détresse, espoir
Le 23 avril je parlais de la prochaine table ronde à Résurgence(s). En voici la présentation.
Dans l’art contemporain, on parle beaucoup d’effet de matières.
Il y a même une école qui en porte le nom. Le matiérisme, courant pictural, apparu autour des années 1950.
À la biennale d’art sacré actuel de 2017, l’œuvre de Caroline Secq, ensemble de matériaux de plage, pouvait entrer dans ce cadre.
Plus généralement, la notion de matière en arts visuels sert à qualifier l’aspect d'un objet, sa texture. Il y a des matières lisses ou des matières rugueuses.Elles peuvent être granuleuses, brillantes, mattes, douces, légères…
On parlera d’effets de matières souvent dues à la façon dont une peinture plus ou moins épaisse, est étendue sur la toile avec un pinceau ou une spatule. Du sable, de la sciure, ou autres matières est intégré à la pâte colorée, offrant ainsi des effets divers.
Que recherchent les artistes des arts visuels en procédant ainsi ? Que souhaitent-ils montrer aux visiteurs ? Quelles impressions veulent-ils transmettre ? Quels outils sont utilisés pour obtenir les effets désirés ?
C’est ce que nous tâcherons de découvrir au cours de la table ronde du 16 mai à 18 h 15 dans l’espace Résurgence(s).