Visage de l’invisible. Expression de la foi chrétienne qui fait tenir en Jésus l’événement de son humble naissance, son visage de frère-ami
À Lyon, la douzième biennale d’art sacré actuel va ouvrir ses portes le jeudi 5 octobre.
Je remercie chaleureusement l’Institution du Lycée Saint-Marc d’accueillir cet événement. Il aura certes une plus petite taille que les éditions précédentes puisqu’il recevra 15 artistes au lieu des 35 dont les œuvres se développaient harmonieusement dans de vastes églises.
Je remercie également les commissaires de la BASA 2019, Franck Castany et Philippe Joannard. Ils pilotent avec précision l’exposition dans son nouveau contexte. Notons que la nouveauté la plus nouvelle et la plus importante réside dans le fait que l’ouverture en plein milieu scolaire sera pour Résurgence(s) une grande première. Cette inconnue nous réjouit beaucoup.
Reste maintenant à découvrir les œuvres sélectionnées sous le thème : Visage de l’invisible. Ce sont elles qui créeront véritablement l’événement.
« Le propre d’un visage n’est-il pas de se donner à voir ? Et l’invisible, comment le penser autrement qu’imperceptible ? … Il s’agit toujours de réconcilier et unir ce que nos esprits s’ingénient à distinguer… L’expression « visage de l’invisible » épouse la foi chrétienne qui fait tenir Jésus, l’événement particulier de son humble naissance, son visage de frère, d’ami et de serviteur, sa parole qui relève, avec l’universel Christ, verbe de Dieu par qui tout a été fait, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. »
Franck Castany