Le trimestriel de résurgence(s) arrive ces jours dans les boites à lettres des membres de l’association. Il sera le dernier. Sauf miracle
Au lendemain de la BASA 2019 que va devenir Résurgence (s) ?
Il revient à l’assemblée générale qui se tiendra en 2020 de se prononcer. En Conseil d’Administration, la question a bien évidemment été étudiée et l’avenir semble peu assuré.
En effet, Résurgence(s) n’a plus de locaux. Il n’est plus possible à l’association d’offrir l’espace d’exposition qui fut restauré grâce à ses propres finances. Pourtant, des de- mandes sont parvenues, notamment celle d’une artiste roumaine en quête d’un lieu pour exposer ses nombreuses icônes. Il s’agissait selon sa demande, d’une exposition-vente.
Les membres de la commission diocésaine d’art sacré (CDAS), se sont heureusement montrés fortement intéressés par la bibliothèque et les dossiers des artistes, dont ceux des biennales qui furent précieusement archivés. Ils attendent que le diocèse leur octroie un local. Si cela est déjà fait, Résurgence(s) n’en est pas informé.
En ce qui concerne les voyages, déjà l’Association s’était vue dans l’obligation de ne plus en proposer à cause du manque de participants. Bref tout cela oriente vraisemblablement vers l’arrêt de Résurgence(s), pensent les membres du CA. Il revient, redisons-le, en final, à l’Assemblée Générale de se prononcer. Celle-ci se tiendra éventuellement dans la grande salle de l’Association des prêtres du Prado située au 5 rue Père Chevrier, 69007, donc toujours sur le quartier de la paroisse du Bienheureux Antoine Chevrier où se tenaient les locaux de Résurgence (s).
Dans ce contexte, que sera l’avenir des biennales ? Il ne semble pas possible de répondre aujourd’hui à cette question. Ce numéro de Résurgence(s) qui se présente comme un spécial BASA 2019 témoigne de l’incertitude dans laquelle se trouvent les commissaires. En effet, aucun membre du CA de Résurgence(s) n’a été informé qu’une suite fut donnée au courrier en date du 19 juillet 2018 signé par Mgr E. Gobilliard.
Aux n° 8 et 9 de ce document il est écrit : « L’Association diocésaine de Lyon rappelle son attachement à l’organisation d’une Biennale d’Art Sacré, en parallèle de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon. Cet attachement est motivé par le souhait d’établir un dialogue permanent avec les artistes et d’offrir à toute personne, à travers l’art, l’occasion d’ouvrir son cœur et pourquoi pas, de rencontrer le Christ, en toute liberté. En aucun cas, le diocèse ne souhaite monopoliser l’art sacré ni mettre en place une évangélisation de combat par l’art.
En conséquence, l’Association diocésaine de Lyon fait la proposition de mettre en place un comité de réflexion ouvert, pour préparer sereinement une Biennale d’Art sacré en 2021 : -questionnant les objectifs et la finalité pour écrire une note d’intention -réfléchissant aux moyens pour y parvenir : porteur du projet (diocèse, association...), lieu, programme artistique, sélection des artistes, organisation, finances…
J’en reparlerai.