Il ne faut pas s’engager dans de grandes choses avec des doctrines, il faut ancrer son engagement avec une mystique qui donne sens à nos actions
le polyèdre permet de penser à la fois l’unité du monde et la diversité des identités. Pour le pape François, le polyèdre est préférable à la sphère
Le pape François utilise fréquemment l’image du polyèdre pour expliquer sa perception de l’humanité, dans sa diversité qui combat l’uniformisation culturelle. Lire plus en se rendant sur le portail catholique suisse
Je rends compte aujourd’hui de la méditation de Monique et Jean-Marc suite à la lecture du chapitre X de l’ouvrage de Christoph Theobald, le courage de penser l’avenir. Études œcuméniques de théologies fondamentales et ecclésiologique. Les personnes qui ont plaisir à se rencontrer pour parler de leurs engagements chrétiens dans la ligne de l’Évangile, suite à la lecture d’un chapitre (ici le chapitre X), couchent sur la papier leur méditation. Les échanges que nous avons ont pour support cette rédaction.
Fin mai, je donnais, en ce lieu, ma méditation.Voici celle de Monique et Jean-Marc. Chaque phrase mérite une pose ouvrant à la réflexion.
Mystique de la fraternité – ch. X - Christoph Théobald
La fraternité relève de la loi morale alors que l’égalité et la liberté relèvent du droit.
Attention au retour du sacré à travers les écrans et les télécommandes. Cela peut être ambigu. Sacralité après corporéité : le corps lieu de la rencontre, on sort de soi pour aller vers l’autre.
Dieu, fait chair, inséparable du don de soi. Appartenance à la communauté.
La foi doit être incarnée, voir Jésus dans le visage des autres, trouver Dieu dans chaque être humain.
Penser à la petite Thérèse, à la mystique du quotidien.
Lien entre la fraternité blessée et la destruction de l’environnement.
Il faut s’occuper de ceux qui sont fragiles et faibles.
Nos meneurs et leaders sont déconnectés de la réalité économique et sociale. Ils doivent apprendre à écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. Il ne faut pas s’engager dans de grandes choses seulement avec des doctrines, il faut ancrer son engagement avec une mystique qui donne sens à nos actions personnelles et communautaires.
L’Evangile doit être vu de différentes manières (polyèdre) et non de manière uniforme.
La théologie sort des murs, elle doit se frotter à la misère quotidienne sociale et ecclésiale, sentir l’odeur des brebis. Cela mène à un déplacement intérieur.
Pour être crédible, l’Eglise doit rester en dialogue.
Il faut chercher dans l’autre la présence de l’Evangile. Il faut rendre visible l’amour autour de nous.
La loi peut régler un certain nombre de problèmes de vivre-ensemble, mais l’essentiel est dans l’amour et la compassion. L’Evangile doit toujours être confronté à la rencontre des autres.
Monique et Jean-Marc Thomasset