Une paix juste ne pourra passer que par une négociation pour permettre une cohabitation entre les populations palestiniennes et israéliennes

Publié le par Michel Durand

Une paix juste ne pourra passer que par une négociation pour permettre une cohabitation entre les populations palestiniennes et israéliennes

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Hier, deuxième mercredi du mois, nous étions présent pour la tenue du cercle de silence.

Seulement nous n’avons pas pu dérouler nos banderoles, ni nous mettre en position circulaire. En effet, dans toute la ville les manifestations étaient interdites ce jour. Était visé l’appel à soutien du peuple palestinien.

On nous a demandé de ne pas rester là. Mais nous sommes restés et avons pu distribuer 180 tracts.

Dans l’ensemble cela s’est bien passé, sauf vers les 19 h 20 ou 25, où une lancée de lacrymogènes dispersait un groupe de « manifestants » (plutôt constitué de jeunes personnes) qui s’était déplacé devant nous. La mobilité était leur mode de présence pour, quand même, manifester leur soutien à Gaza. Deux minutes de trop où nous avons connu les lacrimogènes ; mais nous nous étions postés vers des escaliers qui donnait sur une rue perpendiculaire à la place.

Beaucoup de participants des cercles de silence se demandaient pourquoi le soutient à Israël pu avoir lieu alors que ce regard vers la Palestine fut interdit. En ait nous avions la réponse.

Dur reste à ce propos, voici deux messages que j’ai reçu de Jacques, fidèles au cercle de silence à Lyon. Il les présente avec ces mots : « Deux communiqués en lesquels je me reconnais ».

 

ISRAËL-GAZA : LA PRIORITÉ DOIT ÊTRE À LA PROTECTION DE TOUS LES CIVILS

10 octobre 2023

La Cimade s’associe à ce communiqué de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine dont elle est membre, qui appelle le Hamas et Israël à respecter le droit humanitaire international et ainsi mettre fin aux attaques à l’encontre des populations civiles.

Le Hamas a déclenché une offensive contre Israël dans la matinée du samedi 7 octobre. Pour la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, la protection des civils doit être la priorité du Hamas et d’Israël.

Les bilans humains font état de plus de plusieurs centaines de morts en Israël et à Gaza, dont a priori une part très importante de civils, et de milliers de blessés. Selon le droit international humanitaire, toutes les parties à un conflit armé ont l’obligation de protéger les vies des civils. Le droit d’Israël à se défendre ne doit en aucun cas donner un blanc-seing aux forces armées israéliennes pour causer des pertes civiles au sein de la population palestinienne.

Des civils et soldats israéliens ont été pris en otage par les groupes armées palestiniens. Les enlèvements et la prise en otage de civils sont interdites par le droit international humanitaire.

Cette offensive du Hamas a lieu dans un contexte d’oppression généralisée marqué notamment par 16 ans de blocus de la bande de Gaza, 56 ans d’occupation israélienne, un régime d’apartheid et une intensification de la colonisation et de l’annexion de la Cisjordanie, Jérusalem-Est incluse. Cette situation est le résultat de l’absence d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, et ce sont les civils qui en paient le prix. La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France et l’Union européenne à intervenir de toute urgence pour protéger les civils, et de s’attaquer aux causes profondes de ces cycles de violence.

Auteur: Service communication

 

 

Israël-Palestine : pour un cessez-le-feu immédiat ! (Communiqué GDS)

09/10/2023 | La rédaction

Nous publions ci-dessous un communiqué de la Gauche démocratique et sociale (GDS).

Israël-Palestine : pour un cessez-le-feu immédiat !

Depuis hier, suite à l’offensive du Hamas, plusieurs centaines d’israéliens civils et militaires ont été tués. Il en est de même du côté palestinien.

La Gauche démocratique et sociale (GDS) condamne les attaques contre des civils, les prises d’otages, perpétrées par le très réactionnaire Hamas. Ce sont des crimes de guerre, commis par la direction du Hamas. Ils  doivent être dénoncés.

L’urgence est à un cessez-le-feu.

Depuis le début de l’année 2023, plus de deux cents palestiniens (combattants mais aussi civils) ont été tués par des colons et des militaires israéliens, sans réelles condamnations internationales.

La France et l’Union européenne ne font hélas pas pression pour arrêter cette tragédie et commencer à faire, enfin, respecter le droit international.

Pour la Gauche démocratique et sociale (GDS), il n’y aura pas de solution durable au conflit israélo-palestinien sans la reconnaissance des droits du peuple palestinien, la fin de l’occupation de la Cisjordanie, le démantèlement des colonies israéliennes en Cisjordanie et la levée, après 16 ans, du blocus inhumain de Gaza.

Il y a urgence à reconnaître un État palestinien aux côtés de l’ État israélien.

Du fait de la politique du gouvernement d’extrême-droite de Netanyahou,  le consensus en Israël se fissurait et la colonisation de la Cisjordanie commençait à être enfin mise en cause par une partie de l’opinion israélienne. Il est à craindre que l’attaque du Hamas fasse reculer en Israël cette prise de conscience.

Un État démocratique binational n’est sans doute pas encore à l’ordre du jour. Pourtant une paix juste dans cette région ne pourra passer que par une négociation pour permettre une cohabitation incontournable entre la population arabe palestinienne et la population juive israélienne.

Ce devrait être le rôle d’une gauche laïque aussi bien israélienne que palestinienne d’avancer dans ce sens.

Le 9 octobre 2023 à 11h

 

Il y aura certainement des candidats à l'exil.

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