Je rêve d’une immense rencontre priante de tous les priants juifs, chrétiens, musulmans. Nous n’avons pas besoin de salle ; le ciel est notre toit

Publié le par Michel Durand

Etampes, hier matin. Environ 150 personnes ont assisté à la messe rendant hommage au père Hamel, assassiné dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray en Normandie. Toutes les communautés religieuses d’Etampes étaient représentées. (LP/C.CH.)

Etampes, hier matin. Environ 150 personnes ont assisté à la messe rendant hommage au père Hamel, assassiné dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray en Normandie. Toutes les communautés religieuses d’Etampes étaient représentées. (LP/C.CH.)

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Etampes, hier matin (1/08/2016). Environ 150 personnes ont assisté à la messe rendant hommage au père Hamel, assassiné dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray en Normandie. Toutes les communautés religieuses d’Etampes étaient représentées. (LP/C.CH.)

 

J’ai bien conscience que ce que j’écris ici n’aura pas l’influence souhaitable. Mais quand même…

Que vive la PAIX !

Et pour cela que religion et politique ne se mélangent pas. Si judaïsme, juif relève du religieux, ainsi que sémite, sémitisme, sionisme relève du politique. Ce que l’État actuel d’Israël fait subir aux Palestiniens appartient au domaine politique. Et ce domaine est rejoint par toutes les formes de théocratie.

Je lis sur internet :

« C’est un témoignage de foi. Les trois grandes religions monothéistes sont réunies pour travailler et prier pour la paix. Ça fait du bien d’être ensemble pour traverser ces épreuves. La religion ne nous divise pas, mais nous rassemble. Nous sommes capables de vivre avec nos différences dans le respect », a mentionné l’archevêque de Québec, Mgr Gérald Cyprien Lacroix.

"Quand j'ai vu mes frères assassinés" en Israël, "un sentiment de haine, de rage m'a envahi" mais "j'ai décidé d'être dans le dialogue et d'instaurer le calme", a-t-il souligné, rappelant que le conflit entre Israël et le Hamas n'était pas "religieux" mais « politique ». Voir ici.

 

 

Après les récents événements intervenus au Moyen-Orient, Khamzat Chimaev, après sa victoire face à Kamaru Usman, a tenu à délivrer un message de paix au monde.

 

 

La lecture de l’office des lectures de ce 11 novembre 2023, m’invita - à cause de l’actualité guerrière sur notre Terrre - à relire l’ensemble du livre de Malachie. (1M 9 1-22)

 

 

Pourquoi tant de récit de guerres dans la Bible ? En avons-nous une lecture apte à situer ces récits historiques dans leur contexte théologique ? Je ne sais. Mais je me dis que nous passons trop vite dessus quand ils sont lus, proclamés dans le cadre liturgique. Le fond de ma pensée est assurément une condamnation de toutes formes de théocratie même si celles-ci furent inévitables dans le christianisme en ses débuts historiques de Constantin à Louis XVI sans oublier les Restaurations.

Dieu est le Dieu de tous les humains. Il est Père et nous voilà frères !

Car du levant au couchant du soleil, mon nom est grand parmi les nations. En tout lieu, on brûle de l’encens pour mon nom et on présente une offrande pure, car mon nom est grand parmi les nations, – dit le Seigneur de l’univers.

Seigneur de l’univers et non d’un seul peuple.

Alors, tous ensemble, Juifs, chrétiens d’occident et d’orient, musulmans prions ensemble pour que les humains se convertissent dans une paix fraternelle.

J’ai relevé, comme indiqué ci-dessus, quelques sites de cette union priante. Il en faudrait beaucoup plus. Oui, je rêve d’une immense rencontre priante de tous les priants juifs, chrétiens, musulmans. Nous n’avons pas besoin de salle spéciale ; le ciel est notre toit. C’est sous celui-ci qu’avec les responsables religieux nous nous réunirions. Une immense foule priant silencieusement ; parce que laïque, la république démocratique ne peut s’y opposer. Elle respecte toutes les religions lesquelles n’ont pas besoin d’exposer de signes trop ostentatoires.

Oui, je rêve d’union de croyants implorant Dieu pour qu’aucun état politique n’extermine des familles entières. Un prière publique au milieu de citoyens trop souvent indifférents à la pauvreté et misère des très pauvres.

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