Suite à ce Noël 2024, les vœux d’une nouvelle année pleine d’espérance
Que de problèmes ! Partout dans le monde !
Il y a de quoi désespérer.
Mais, sortir de la désespérance, vivre dans l’Espérance n’est-ce pas le chemin du baptisé, du disciple du Christ ? C’est à cela que je pense quand j’aborde l’entrée dans l’année 2025 dont François de Rome parle avec les mots : l’Année Sainte, le Jubilé 2025. Ce sera un moment « de grande importance spirituelle, ecclésiale et sociale et favorisera la recomposition d’un climat d’espérance et de confiance ».
Je pense que nous avons bien besoin de ce moment. Retrouver la confiance, l’espérance alors qu’après deux ans de pandémies ou autres malheurs…, les guerres, cataclysmes, racismes, égoïsmes nationaux etc. … se multiplient.
Aujourd’hui, exprime François, un premier remède a été trouvé. Espérance.
Nous en avons pleinement confiance. Nourrir la vie sociale c’est rencontrer la dimension spirituelle du jubilé, Année saint 2025. L’évêque de Rome écrit et pense : « L’épidémie pourra être surmontée », et cela sera « plus facilement réalisable » si les populations les plus pauvres ne sont pas « négligées » et que les découvertes scientifiques sont partagées.
Durant cette année nouvelle soyons « pèlerins d’espérance ».
Ne ressentons-nous pas l’urgence d’une renaissance renouvelée ? Alors, que nous ayons la force et la certitude de regarder l’avenir avec un esprit ouvert, un cœur confiant et une intelligence clairvoyante.
Poussons la Porte 2025.
« Cela ne sera possible que si nous sommes capables de retrouver le sens de la fraternité, notamment envers les migrants et les pauvres ».
Or, rien ne montre que les dirigeants œuvrent dans ce sens.
Confiance ! Espérance donc !
« L’espérance forme, avec la foi et la charité, le triptyque des “vertus théologales” qui expriment l’essence de la vie chrétienne (cf. 1 Co 13, 13 ; 1 Th 1, 3). Dans leur dynamisme inséparable, l’espérance est celle qui, pour ainsi dire, oriente, indique la direction et le but de l’existence croyante. C’est pourquoi l’apôtre Paul nous invite : « Ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière » (Rm 12, 12). Oui, nous devons “déborder d’espérance” (cf. Rm 15, 13) pour témoigner de manière crédible et attrayante de la foi et de l’amour que nous portons dans notre cœur ; pour que la foi soit joyeuse, la charité enthousiaste ; pour que chacun puisse donner ne serait-ce qu’un sourire, un geste d’amitié, un regard fraternel, une écoute sincère, un service gratuit, en sachant que, dans l’Esprit de Jésus, cela peut devenir une semence féconde d’espérance pour ceux qui la reçoivent. Mais quel est le fondement de notre espérance ? Pour le comprendre, il est bon de s’arrêter sur les raisons de notre espérance (cf. 1 P 3, 15).
Spes non confundit. BULLE D’INDICTION DU JUBILÉ ORDINAIRE DE L’ANNÉE 2025. FRANÇOIS, ÉVÊQUE DE ROME, SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU.
PUISSE L’ESPÉRANCE REMPLIR LE CŒUR DE CEUX QUI LIRONT CETTE LETTRE