L'individualisme égoïste tue le bénévolat
Comme je l'ai indiqué précédemment, dans cette catégorie "anthropologie", je donne diverses réflexions sur le sens, ou non sens, du travail.
Textes qui me semblent d'une grande importance alors qu'on veut augmenter la durée du travail salarié tout en critiquant "mai 68".
Intervention de Mr. Robert Guillaud, retraité
Clubs, associations, fédérations ne peuvent perdurer que si on trouve des dirigeants qualifiés, bénévoles dévoués. Il faut le constater, et ce problème devient crucial : l’individualisme aidant, beaucoup de personnes capables ne veulent plus s’investir ; elles veulent sans contrainte bénéficier des activités proposées. Ce sont des consommateurs de loisirs. Pourtant le bénévolat est indispensable mais il n’est pas toujours accepté. Déjà de nombreuses réglementations administratives, nationales ou européennes responsabilisent, même financièrement, les dirigeants d’associations. Certains ne veulent plus prendre de responsabilités à cause de ces contraintes. Un statut des dirigeants devient nécessaire.
Par rapport au bénévolat, je crois qu’on aura des bénévoles si on leur trouve une activité correspondant à leurs aspirations mais aussi parce qu’on leur donne le souci d’être utiles gratuitement. En cette période matérialiste, l’action gratuite n’est pas bien comprise. Voyez les jeunes sportifs qui veulent être indemnisés pour pratiquer leur sport favori ; il faut leur acheter leur maillot, les chaussures, leur payer les déplacements.
Le travail bénévole est parfois déconsidéré par les professionnels qui ont peur de perdre leur emploi, leurs prérogatives, et par les critiqueurs. L’idéal, c’est ce problème de bénévolat qui pourrait correspondre à un emploi salarié. Ce n’est pas facile parce qu’on n’a pas les moyens financiers pour le faire.
Le bénévolat coûte au bénévole. Les autres personnes participant aux clubs ne se rendent pas toujours compte que cela coûte cher aux dirigeants et aux présidents de clubs, car ils ne sont pas défrayés ou mal défrayés.
Je poursuis la publication des textes qui résultent du colloque que nous avons tenu avec Confluences il y a au moins une dizaine d'année. Cette
semaine la parole est donnée à deux témoins, Bernard Guillot, du Cevied et Robert Guillaud, actif retraité.
Intervention de Mr. Robert Guillaud, retraité
Clubs, associations, fédérations ne peuvent perdurer que si on trouve des dirigeants qualifiés, bénévoles dévoués. Il faut le constater, et ce problème devient crucial : l’individualisme aidant, beaucoup de personnes capables ne veulent plus s’investir ; elles veulent sans contrainte bénéficier des activités proposées. Ce sont des consommateurs de loisirs. Pourtant le bénévolat est indispensable mais il n’est pas toujours accepté. Déjà de nombreuses réglementations administratives, nationales ou européennes responsabilisent, même financièrement, les dirigeants d’associations. Certains ne veulent plus prendre de responsabilités à cause de ces contraintes. Un statut des dirigeants devient nécessaire.
Par rapport au bénévolat, je crois qu’on aura des bénévoles si on leur trouve une activité correspondant à leurs aspirations mais aussi parce qu’on leur donne le souci d’être utiles gratuitement. En cette période matérialiste, l’action gratuite n’est pas bien comprise. Voyez les jeunes sportifs qui veulent être indemnisés pour pratiquer leur sport favori ; il faut leur acheter leur maillot, les chaussures, leur payer les déplacements.
Le travail bénévole est parfois déconsidéré par les professionnels qui ont peur de perdre leur emploi, leurs prérogatives, et par les critiqueurs. L’idéal, c’est ce problème de bénévolat qui pourrait correspondre à un emploi salarié. Ce n’est pas facile parce qu’on n’a pas les moyens financiers pour le faire.
Le bénévolat coûte au bénévole. Les autres personnes participant aux clubs ne se rendent pas toujours compte que cela coûte cher aux dirigeants et aux présidents de clubs, car ils ne sont pas défrayés ou mal défrayés.