Il y a urgence à arrêter l’escalade des mesures répressives
Dans la ligne de la déclaration d'hier, voici le communiqué de l'évêque de Saint-Etienne.
Si vous connaissez des prises de positon semblables, merci de m'en informer. Je ferais suivre.
Si vous connaissez des prises de positon semblables, merci de m'en informer. Je ferais suivre.
Communiqué à propos du Projet de loi sur l’immigration
Au lendemain de ma première visite pastorale dans les quartiers du Soleil et de Montreynaud de Saint-Etienne, je ne peux que me joindre à l’inquiétude des évêques de France. La
déclaration, en date d’aujourd’hui, de Mgr Olivier de Berranger et de Mgr Claude Schockert arrive, malheureusement, à point nommé.
Il y a urgence à arrêter l’escalade des mesures répressives qui ont nécessairement des effets désastreux pour des hommes et des femmes, des enfants et des familles de bonne volonté. Bien entendu, cela ne veut pas dire de cesser toute réglementation des flux migratoires et, surtout, l’action pour le co-développement qui doit être prioritaire.
Hier, j’ai rencontré des parents séparés de leurs enfants depuis plusieurs années. Nous y habituerons-nous ?
J’ai rencontré aussi des jeunes qui, à la suite de tests osseux imprécis, sont déclarés majeurs par l’Aide sociale à l’enfance et que la Préfecture ne peut prendre en considération car leurs papiers disent qu’ils sont mineurs ! Après les « ni régularisables ni expulsables », la réglementation produit les « ni majeurs ni mineurs » ! Jusqu’où irons-nous ?
J’ai vu une communauté chrétienne engagée au quotidien auprès d’eux, y compris en mettant la main à la poche et en ouvrant leurs maisons. C’est une bénédiction pour toute la communauté humaine du diocèse. Mais combien de temps tiendront-ils devant des obstacles législatifs et administratifs sans cesse grandissants ?
Aussi, je demande à tous les parlementaires de la Loire de bien vouloir prendre en considération la déclaration ci-jointe et, surtout, les conséquences humaines de ce nouveau projet de loi. Je sais qu’il leur faut du courage. Je prie pour cela.
Il y a urgence à arrêter l’escalade des mesures répressives qui ont nécessairement des effets désastreux pour des hommes et des femmes, des enfants et des familles de bonne volonté. Bien entendu, cela ne veut pas dire de cesser toute réglementation des flux migratoires et, surtout, l’action pour le co-développement qui doit être prioritaire.
Hier, j’ai rencontré des parents séparés de leurs enfants depuis plusieurs années. Nous y habituerons-nous ?
J’ai rencontré aussi des jeunes qui, à la suite de tests osseux imprécis, sont déclarés majeurs par l’Aide sociale à l’enfance et que la Préfecture ne peut prendre en considération car leurs papiers disent qu’ils sont mineurs ! Après les « ni régularisables ni expulsables », la réglementation produit les « ni majeurs ni mineurs » ! Jusqu’où irons-nous ?
J’ai vu une communauté chrétienne engagée au quotidien auprès d’eux, y compris en mettant la main à la poche et en ouvrant leurs maisons. C’est une bénédiction pour toute la communauté humaine du diocèse. Mais combien de temps tiendront-ils devant des obstacles législatifs et administratifs sans cesse grandissants ?
Aussi, je demande à tous les parlementaires de la Loire de bien vouloir prendre en considération la déclaration ci-jointe et, surtout, les conséquences humaines de ce nouveau projet de loi. Je sais qu’il leur faut du courage. Je prie pour cela.
+ Dominique Lebrun
Le 1er Octobre 2007