Rachida et Ghizlaine ne peuvent pas retourner au Maroc !
Suite à l'article précédent, voici un autre témoignage de RESF
Ghizlaine, 4 ans, est scolarisée à l’école maternelle Victor Hugo (Lyon 1er). Arrivée en France à l’âge de un an, elle ne parle que français. Sa scolarité et son équilibre
pourraient être remis en cause par une OQTF (obligation à quitter le territoire français) effective le 27 septembre . Sa maman Rachida, marocaine, pourrait effectivement être privée de titre de
séjour pour le simple fait de s’être séparée il y a un an de son mari français, suite à une situation conjugale violente .
Or Rachida possède un emploi, elle réside en France depuis plus de trois ans , et son
histoire familiale lui interdit tout espoir d’être accueillie par qui que ce soit au Maroc. Rachida n’a pas été élevée par ses parents ; les circonstances tragiques qui ont
entraîné la naissance de Ghizlaine ont conduit son tuteur à la marier le plus rapidement possible avec un Français afin de l’éloigner du Maroc.
La raison invoquée par la Préfecture du Rhône pour expulser Rachida et Ghizlaine vers le Maroc est la rupture de vie conjugale. Or elles ne peuvent retourner au Maroc d’où elles ont été éloignées, et où elles ne conservent donc aucun lien, si ce n’est de l’hostilité qui pourrait leur nuire.
Monsieur le Président de la République a déclaré à plusieurs reprises faire de la cause des femmes souffrant de violences graves une cause prioritaire, quelle que soit leur nationalité d’origine. C’est dans ce sens que nous demandons à ce que l’obligation à quitter le territoire français soit levée, que Rachida puisse continuer à travailler, que sa fille Ghizlaine et elle-même puissent résider et vivre pleinement en France, loin de tout danger.
La raison invoquée par la Préfecture du Rhône pour expulser Rachida et Ghizlaine vers le Maroc est la rupture de vie conjugale. Or elles ne peuvent retourner au Maroc d’où elles ont été éloignées, et où elles ne conservent donc aucun lien, si ce n’est de l’hostilité qui pourrait leur nuire.
Monsieur le Président de la République a déclaré à plusieurs reprises faire de la cause des femmes souffrant de violences graves une cause prioritaire, quelle que soit leur nationalité d’origine. C’est dans ce sens que nous demandons à ce que l’obligation à quitter le territoire français soit levée, que Rachida puisse continuer à travailler, que sa fille Ghizlaine et elle-même puissent résider et vivre pleinement en France, loin de tout danger.