Présence d'Eglise sur les places publiques
On lit sur le site internet de l'Egilse de Lyon :
« L'Eglise catholique de Lyon, initiative de la paroisse Saint-Jean - Saint-Georges, invite ce dimanche 25 mai à une procession de la Fête-Dieu, de l'église Saint-Georges à la Primatiale Saint-Jean ».
Voilà une nouveauté depuis le XIXe !
Nous apprenons, à ce propos, qu'avant le concordat de Napoléon en 1801, le jeudi de la Fête Dieu était férié. Mais nous savons également que le 15 Août, qui n'était pas férié, est devenu férié. N'est-ce pas le jour anniversaire de la naissance de Bonaparte ?
L'Abbé Pattyn, chapelain de l'église Saint-Georges, explique ainsi la démarche de la paroisse : « Depuis des années, St Georges et St Jean vivent en une seule paroisse, sous la responsabilité pastorale du curé, Recteur de la cathédrale. La volonté de faire des activités spirituelles ensemble a été très présente, et très réelle, depuis longtemps. Cette procession permet d'œuvrer et de prier ensemble, près du sacrement de l'Eucharistie, sacrement de l'unité par excellence. »
L'initiative de la paroisse Saint-Jean - Saint-Georges constitue donc un rapprochement fraternel. Depuis près de deux mois, des réunions hebdomadaires ont lieu pour l'organisation de cette procession : cet événement est, à n'en point douter, l'occasion de créer des liens forts entre les communautés. (cf le site de l'Eglise à Lyon)
Je trouve très instructive la réponse à la question :
Les SDF, les Sans Papiers, les exclus... auront-ils, dans cette procession, la meilleur place ?
Je ne peux lire ces lignes sans me dire qu'il y a beaucoup d'autres présences que j'ai la faiblesse de trouver plus adéquates. Mon écoute de l'Evangile m'invite effectivement à une autre démarche. Ainsi, je pense que des baptisés qui témoignent de l'importance du respect des droits de l'homme, qui travaillent à l'accueil des migrants, des "sans-papiers" sont une belle icône du Christ. En France, plus de 30 cercles de silence, régulièrement, montrent Jésus-Christ.
Enfin, comme on dit depuis le début de l'Eglise, il y a plusieurs théologies. Je me retrouve dans celle exprimée par Claude Dagens, dont je vous ai déjà parlé : « On ne peut jamais instrumentaliser l'Eucharistie, ou la réduire à une affaire de rites puisqu'elle est le mystère de l'Amour de Dieu qui demande à s'accomplir en nous ». Et, en citant Joseph Ratzinger : « seul célèbre réellement l'Eucharistie, celui qui l'achève dans le service divin de tous les jours qu'est l'amour fraternel. »
« L'Eglise catholique de Lyon, initiative de la paroisse Saint-Jean - Saint-Georges, invite ce dimanche 25 mai à une procession de la Fête-Dieu, de l'église Saint-Georges à la Primatiale Saint-Jean ».
Voilà une nouveauté depuis le XIXe !
Nous apprenons, à ce propos, qu'avant le concordat de Napoléon en 1801, le jeudi de la Fête Dieu était férié. Mais nous savons également que le 15 Août, qui n'était pas férié, est devenu férié. N'est-ce pas le jour anniversaire de la naissance de Bonaparte ?
L'Abbé Pattyn, chapelain de l'église Saint-Georges, explique ainsi la démarche de la paroisse : « Depuis des années, St Georges et St Jean vivent en une seule paroisse, sous la responsabilité pastorale du curé, Recteur de la cathédrale. La volonté de faire des activités spirituelles ensemble a été très présente, et très réelle, depuis longtemps. Cette procession permet d'œuvrer et de prier ensemble, près du sacrement de l'Eucharistie, sacrement de l'unité par excellence. »
L'initiative de la paroisse Saint-Jean - Saint-Georges constitue donc un rapprochement fraternel. Depuis près de deux mois, des réunions hebdomadaires ont lieu pour l'organisation de cette procession : cet événement est, à n'en point douter, l'occasion de créer des liens forts entre les communautés. (cf le site de l'Eglise à Lyon)
Je trouve très instructive la réponse à la question :
Pourquoi une procession publique ?
« La procession du Saint-Sacrement dans les rues est une manière de réaffirmer la présence du Christ dans nos vies, qui vient à notre
rencontre, à l'image des récits de l'Evangile montrant Jésus dans la ville au plus près des petits et des pauvres. C'est aussi la marche des fidèles qui vont à la rencontre de Dieu.
»Les SDF, les Sans Papiers, les exclus... auront-ils, dans cette procession, la meilleur place ?
Je ne peux lire ces lignes sans me dire qu'il y a beaucoup d'autres présences que j'ai la faiblesse de trouver plus adéquates. Mon écoute de l'Evangile m'invite effectivement à une autre démarche. Ainsi, je pense que des baptisés qui témoignent de l'importance du respect des droits de l'homme, qui travaillent à l'accueil des migrants, des "sans-papiers" sont une belle icône du Christ. En France, plus de 30 cercles de silence, régulièrement, montrent Jésus-Christ.
Enfin, comme on dit depuis le début de l'Eglise, il y a plusieurs théologies. Je me retrouve dans celle exprimée par Claude Dagens, dont je vous ai déjà parlé : « On ne peut jamais instrumentaliser l'Eucharistie, ou la réduire à une affaire de rites puisqu'elle est le mystère de l'Amour de Dieu qui demande à s'accomplir en nous ». Et, en citant Joseph Ratzinger : « seul célèbre réellement l'Eucharistie, celui qui l'achève dans le service divin de tous les jours qu'est l'amour fraternel. »