Ils veulent rompre la puissance du silence.
Dans plusieurs villes de France, le cercle de silence a été perturbé par diverses actions violentes. Beaucoup plus que ce que nous avons connu en juillet à Lyon.
Une seule réponse, le silence. Ce n'est pas le bruit intempestif qui arrêtera notre détermination disent, en substance, toutes les personnes concernées.
Immobile et serein. Regardant dans une autre direction.
Danielle (Lorraine) propose cette réflexion :
Les cercles de silence sont fondés sur une démarche de non-violence. Ils le sont aussi sur la prière et la méditation.
Ce sont des démarches exigeantes.
Je crois que nous avons besoin, en ces temps-ci, de mieux nous sensibiliser et nous former.
Il est tout à fait bien d'avoir interrogé Alain Richard. Lorsque j'ai eu l'occasion de le rencontrer, avec LLuis Caballe et Sylvain Cuzent, l'entretien a été, pour une bonne partie, consacré à la
non-violence, avec l'idée de s'appuyer sur des "cercles de proximité".
Il est bon aussi de s'interroger ensemble, et qu'entre différents cercles, l'information circule.
Personnellement, je sens que, dans notre combat actuel et pressant pour la justice et l'égalité, la non-violence ouvre des voies nouvelles et fortes. Mais c'est un chemin auquel il faut se
former.
Les groupe de travail "Accueil de l'étranger" s'est réuni lundi dernier. La rencontre annuelle de j'anvier consacrera un temps important aux cercles de silence.
J'en profite pour dire qu'Alain Richard avait vivement recommandé l'ouvrage d'Alfred Bour "Oser la Non Violence active", une force au service de la paix", qui devrait être réédité par le MIR.
Bon, c'est une réflexion. Je la pose en partage.