Reda, enfin régularisé
HISTOIRES DE VIE >>>> Chaque jour, pendant les fêtes, un témoignage de solidarité et de
fraternité
Reda, enfin régularisé, veut fonder une famille en France
à Lire dans La Croix de ce jour.
Après deux avis d’expulsion, ce jeune Algérien qui vit en France depuis six ans a enfin obtenu des papiers. Récit d’une intégration réussie, non sans mal
BORDEAUX
De notre correspondant régional
«La France était un rêve. La misère dans mon pays m’a donné envie de partir.» En 2002, à 32 ans, Reda, un Algérien issu d’une famille modeste de six enfants, décide donc de franchir le pas. « Ma mère, qui ne savait ni lire ni écrire, a beaucoup souffert pour nous élever. Là-bas, nous n’avions même pas l’eau courante. Et puis, j’ai vu mon meilleur ami se faire tuer sous mes yeux, parce qu’il dénonçait le “terrorisme d’État” », explique-til. Reda quitte donc ses terres avec juste de quoi payer le billet d’avion et vivre pendant une semaine.
Reda, enfin régularisé, veut fonder une famille en France
à Lire dans La Croix de ce jour.
Un beau témoignage qui redonne courage aux migrants dits "sans papiers" et à ceux qui sont à leur côté.
Après deux avis d’expulsion, ce jeune Algérien qui vit en France depuis six ans a enfin obtenu des papiers. Récit d’une intégration réussie, non sans mal
BORDEAUX
De notre correspondant régional
«La France était un rêve. La misère dans mon pays m’a donné envie de partir.» En 2002, à 32 ans, Reda, un Algérien issu d’une famille modeste de six enfants, décide donc de franchir le pas. « Ma mère, qui ne savait ni lire ni écrire, a beaucoup souffert pour nous élever. Là-bas, nous n’avions même pas l’eau courante. Et puis, j’ai vu mon meilleur ami se faire tuer sous mes yeux, parce qu’il dénonçait le “terrorisme d’État” », explique-til. Reda quitte donc ses terres avec juste de quoi payer le billet d’avion et vivre pendant une semaine.