L'office divin, les Ecritures, le Saint-Esprit
Cette année, je vous propose sa réflexion sur l'Office divin, l'Office des heures ; encore appelé "prière du temps présent" ou, plus classiquement : "bréviaire", parce que "raccourci" de la prière des moines.
Sept dons de l'Esprit-Saint, sept méditations :
- don d'intelligence
- don de prière
- don de connaissance
- don de sagesse
- don de force
- don de conseil
- don de crainte de Dieu
A la différence de l'oraison qui est une réponse personnelle à une invitation venue d'En-Haut, la
Liturgie des heures, l'Office divin est une obligation officielle, canonique et règlementée, qui concerne en particulier les clercs, selon les Canons 276,3 et 1174,1.
La communauté où se trouve Henri Quinson
Il s'agit d'une liturgie par laquelle « les ministres de Dieu le prient au nom de l'Eglise pour tout le peuple qui leur est confié et même pour le monde entier » Cf. Canon 246,2.
Il y a une raison plus profonde encore, mise au clair par la Constitution apostolique promulguant l'Office divin (abrégé: O.D.), par Paul VI, Rome, 1 Novembre 1970, à savoir : le Christ Glorieux est le grand prêtre de toute liturgie : « c'est en cela que réside la dignité de la prière chrétienne : elle participe à la piété du Fils unique envers le Père ... au nom et pour le Salut de tout le genre humain ». O.D. 7.
Cependant, si l'oraison et l'Office divin sont deux prières bien différentes, elles s'abreuvent, l'une et l'autre, à la même nappe phréatique : les Ecritures Saintes et à l'eau venue d'En Haut, celle de l'Esprit :
« L'unité de l'Eglise en prière est l'œuvre de l'Esprit-Saint... Aucune prière chrétienne ne peut donc exister sans l'action de l'Esprit-Saint qui, en assurant l'unité de toute l'Eglise, conduit au Père par le Fils ». O.D. 8.
Ainsi, la dévotion à l'Esprit-Saint à ses dons est tout autant nécessaire à l'Office divin qu'à l'oraison.
voir Isaïe 11 :
L'Esprit du Seigneur est sans cesse avec lui,
l'Esprit qui donne sagesse et discernement,
aptitude à décider et vaillance,
l'Esprit qui fait connaître le Seigneur
et enseigne à l'honorer.
Honorer le Seigneur sera tout son plaisir .
Il ne jugera pas selon les apparences,
il ne décidera rien d'après des racontars.
Mais il rendra justice aux défavorisés,
il sera juste pour les pauvres du pays.
Sa parole, comme un bâton, frappera le pays,
sa sentence fera mourir le méchant.
La justice et la fidélité
seront pour lui comme la ceinture
qu'on porte toujours autour des reins.
Alors le loup séjournera avec l'agneau,
la panthère aura son gîte avec le chevreau.
Le veau et le lionceau se nourriront ensemble,
et un petit garçon les conduira. La vache et l'ourse se lieront d'amitié,
leurs petits seront couchés côte à côte.
Le lion comme le boeuf mangera du fourrage.
Le nourrisson jouera sur le nid du serpent,
et le petit garçon pourra mettre la main
dans la cachette de la vipère.
On ne commettra ni mal ni dommage
sur toute la montagne consacrée au Seigneur,
car la connaissance du Seigneur
remplira le pays aussi parfaitement que les eaux recouvrent le fond des mers.