Aujourd'hui, je n’ai pas concrétisé cette Bonne Nouvelle dans notre quotidien de baptisé(e)s. Cela reste à faire par chacun(e) d’entre nous.
En cheminant avec le Christ en Galilée.
La distance entre ce que l’enfant fut dans sa famille et ce qu’il est maintenant est trop grande pour qu’il soit possible d’accepter ce qu’il dit et fait. Que toute la Galilée fasse son éloge devient vraiment scandaleux, car ici, à Nazareth, il n’y a eu aucune manifestation de puissance.
« Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays ! »
Jalousie de ses compatriotes et, en même temps incrédulité. Jésus vient clairement d’affirmer : « Je suis le Messie que vous attendez ». Au début, ça marche, on accepte. Mais, en y réfléchissant bien, on se met à se protéger de la séduction qui s’opère. Les cœurs se durcissent. Le Fils de Marie et de Joseph est un imposteur. Le « message de la grâce qui sortait de sa bouche », ce qu’il annonce n’est qu’une séduction trompeuse.
Ayant entendu les réflexions des uns et des autres, Jésus devine ce que pensent les gens rassemblés dans la synagogue. Il a l’intuition de leurs soupçons et, d’une certaine façon, il les provoque :
« Il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’entre eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien ».
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