Bientôt des élections : Politique et décroissance

Publié le par Michel Durand

Dette publique, crise économique et décroissance heureuse

 

Sentinelle, quelle nouvelle de la nuit ? Esaïe 21.11

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Pour soutenir la politique économique et industrielle basée sur la décroissance sélective des gaspillages et de l'inefficacité il faut une nouvelle classe de politiciens, anthropologiquement différents de ceux qui se sont formés dans les partis de droite et de gauche ou dans leur associations sœurs, qui n’ont pas été forgés sur le dogme de la croissance, qui sont culturellement étrangers à la dynamique politique du siècle passé, qui sont guidés dans leur choix par l'analyse et la solution des problèmes. Il y en a déjà en formation. Leurs incubateurs sont les mouvements de résistance à la construction de grands travaux publics et à la privatisation de la gestion des services sociaux, qui sont les deux axes stratégiques sur lesquels s’est soudé l'alliance entre les grandes entreprises et les partis de toutes les couleurs dans le but de lancer une nouvelle phase de croissance, d'abord par la réalisation de la part des institutions de l’Etat de grands travaux publics déficitaires et par la suite par la cession de la gestion des services publics essentiels (eau, énergie, déchets, santé, éducation, transport) à des entreprises privées afin de couvrir la dette accumulée par les institutions pour financer la réalisation de grandes œuvres publiques. La résistance du Val de Suse à la construction du chemin de fer à grande vitesse et les victoires au référendum contre l'énergie nucléaire et la privatisation des services hydriques montrent que, malgré la disparité des forces sur le terrain, la partie a commencé et on peut y jouer.

 

Mouvement pour la décroissance heureuse. Lire l'ensemble du texte ? un clic ici

 


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