Cette célébration du dimanche n’est pas un simple « entre nous », mais un « entre nous » devant Dieu

Publié le par Michel Durand

Dans les villages, c’est dans les cafés que les chrétiens se réunissent. J’en ai vu qui, le dimanche, n’étaient ouverts qu’à l’heure de la sortie de la messe.

 

securedownload-copie-1Un fin d'apéro sous un ciel clément en 2011


Dans la 1er arrondissement, c’est au pieds des marches que nous nous retrouvons. Ce dimanche, malgré le froid, nous étions encore là à 13 h  30.


Témoignage d’Isabelle

Au départ ce qui m’a frappée c’est la fraternité et la solidarité qui régnaient dans cette communauté. Je sentais de la confiance et de la bienveillance entre les paroissiens qui, après la messe du dimanche, se donnaient des nouvelles autour d’un apéritif.

D’où me vient cette allégresse secrète qui pointe dans mon cœur quand je descends avec Bertrand  les pentes de la Croix-rousse pour retrouver le dimanche cette assemblée ?

De la joie de vivre le miracle de la famille unie par le Christ, qui nous donne à vivre ce don de l’amour fraternel, nous les  éclopés que nous sommes.

Ces personnes que je retrouve ne sont pas forcément des amis, l’amitié ne s’impose pas, elle ne se décide pas. Mais Jésus nous commande de nous aimer les uns, les autres » (Jean 13, 34) sous-entendu comme des frères, des sœurs, des enfants d’un même Père. 

Tout n’est sans doute pas parfait dans cette paroisse, certaines tensions se laissent deviner et nulle communauté humaine ne saurait en être exempte.

Mais d’où vient cette joie des retrouvailles ?      

C’est tout simplement de l’énergie vitale de communion donnée par la célébration de l’Eucharistie, autour du prêtre qui sait donner à chaque geste un sens profond qui nous tourne inlassablement vers l’amour du Christ et nous interpelle sans cesse pour nous mettre en chemin vers les autres.

Cette célébration du dimanche n’est pas un simple « entre nous », mais un « entre nous » devant Dieu et devant un Dieu qui nous donne ici et maintenant cette liberté pour aimer, dont nous sommes de nous-mêmes incapables.  

C’est avec ce message que je vais engager mon annuel « retirement » du monde, le temps de vacance.

Publié dans Témoignage

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