Expérimenter dans son être la puissance, ce n’est pas obligatoirement engendrer la domination.
À propos du Black Metal
L’audace d’une provocation intervient pour se défendre d’une humanité considérée comme sans saveur, en absence de sens.
Ceci dit, où est la frontière entre la haine de l’homme et le désir d’en vivre la transcendance ? Où est la frontière entre l’affirmation de soi et l’anéantissement d’autrui alors que pour un disciple du Christ, seul compte la rencontre de l’autre dans un respect mutuel.
Agapé.
C’est dans l’amour que réside la force.
Écoute & voir !
Je parle du colloque qui maintenant s’organise sérieusement dans le cadre de la mission du service catholique de l’Église à Lyon : arts, cultures et foi.
Pour savoir si les créations artistiques contemporaines conduisent ou non à l’épanouissement personnel et collectif, il faut les connaître, sans à priori, mais avec discernement.
C’est ce qui m’amène à vous partager un article lu sur le site Inner Light
« Il est clair que l’écoute du black metal, comme celle de toute musique, n’est pas innocente et doit faire l’objet d’un discernement individuel au cas par cas. Mais cela n’en fait pas pour autant une musique “diabolique”. Les conséquences psychophysiologiques de son écoute sont à étudier sérieusement, mais elles ne sont pas nécessairement négatives. Si une écoute abusive et sans discernement sur son ambivalence a pu conduire certains à la désocialisation, au suicide ou au meurtre, la majorité des black metalleux ne semblent pas souffrir d’altération de comportement radicale, soit qu’ils l’écoutent avec modération, ou en alternance avec d’autres styles musicaux, soit que ce qu’ils y recherchent et y trouvent n’est pas la violence et le satanisme de l’inspiration revendiquée par certains groupes, mais une image de la souffrance et de la solitude qui sont des composantes fondamentales de notre existence à tous, et en même temps, une force, une puissance qui perce au-delà de ce rappel de notre impuissance ontologique. Cette puissance peut certes être représentée, interprétée, comme une exaltation de l’omniprésence du mal, ou d’une volonté individuelle de pouvoir et de domination, mais également comme l’enracinement dans une transcendance, une force qui nous est incompréhensible, mais qui nous protège et nous rend plus confiants, nous donne de l’assurance, mais aussi de l’être, nous fait “surexister”.
Enfin, je vous propose de tout lire tout en écoutant de la musique black metal : c’est ici
voir aussi cet autre article