L’épiphanie est le signe que Dieu vient pour tous les peuples ; tout homme mérite que soit respecté le droit fondamental de chacun à migrer

Publié le par Michel Durand

epiphanie-Bosch.jpg

Jérôme Bosch, adoration des mages vers1500 - 1550

 

Soyons clairs ! L’eucharistie, de ce dimanche de la manifestation de Dieu (épiphanie), nous invite à contempler le mystère de Dieu qui devient homme pour parler de lui à tous les hommes de toute la terre, avec nos propres mots humains. Contemplons, communions, adhérons au mystère du verbe fait chair pour parler à toutes les nations. Entrons dans l’incompréhensible. Ouvrons-nous à l’universel. C’est par la foi que la connaissance et la compréhension viendront.

 

Je disais au soir de Noël et au lendemain de l’anniversaire de la naissance de Jésus qu’il nous fallait oublier les images de la crèche telles que les artistes nous les avaient léguées. Aujourd’hui également, nous nous sentons invités à oublier le folklore des rois-mages, les allégories des âges différents et des trois races : jaunes, blancs et noirs, pour atteindre la dimension profonde du message de l’évangile de Matthieu. Autrement dit, nous n’avons pas à réduire la visite de ces savants du Proche-Orient en une aimable scène folklorique afin de mettre de la couleur dans nos crèches.

 

Le roi des Juifs - dont il est ici question et que des voyageurs d’au-delà des frontières connues sont venus voir pour se prosterner devant lui - est le même que le roi des juifs cloué sur un gibet en forme de croix. Le panneau décidé par Ponce Pilate en témoigne : il porte l’inscription en trois langues : latin, hébreu et grec : « Jésus, le Nazoréen, le roi des Juifs » (Jn 19,19).

 

Entendre ou lire l'homélie de ce jour à Saint-Polycarpe : c'est ici, sur le site de la paroisse.


Publié dans Eglise

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article