L’image apocalyptique et catastrophique de l'art contemporain (p.e. le metal) rend bien souvent compte de ce que nous vivons

Publié le par Michel Durand

"Tout comme le black metal, l’art contemporain se nourrit de radicalité, et il est fréquent, comme dans le cas de l’actionnisme viennois, qu’il accueille en son sein des artistes performers portés sur le désastre. Incompréhensions, fascinations, caricatures, les artistes contemporains sont victimes des mêmes préjugés et remettent en question les mêmes tabous". J'écris cela en pensant au caractère apocalyptique de l'Evangile de ce jour.

 

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Ce livre dresse des parallèles novateurs entre les black métalleux et les plasticiens contemporains. Il est longuement introduit par l’artiste et enseignant aux Beaux Arts, Jean-Baptiste Farkas (Glitch et IKHÉA©SERVICES), dont la démarche est similaire à celle des musiques extrêmes. L’auteure et photographe Gwenn Coudert illustre son propos de nombreux clichés. Elle a sillonné concerts et festivals avec une seule question : comment entendre la musique avec les yeux ?

Homélie du 1er dimanche de l'Avent :

Nous disons habituellement que le monde, l’économie, la société sont en crise. Non, il n’y a pas de crise. Une crise est passagère. Elle est le moment de transition entre une situation inconfortable et une autre meilleure. Ce que nous vivons n’est pas une crise, car nous sommes dans un état permanent de situations inacceptables. Nous devons reconnaître que rien ne va plus dans la façon d’organiser la solution des problèmes. Cela ressemble à l’Empire romain du Ve siècle quand Alaric envahit Rome. En ce temps, mais aussi dans les siècles précédents (et cela a favorisé la victoire d’Alaric), les candidats à l’empire ne s’accusaient pas d’avoir triché dans les urnes, ils commandaient des meurtres. Aujourd’hui, on tue non par l’épée, mais par la parole médiatique.

L’image apocalyptique et catastrophique que nombreuses scènes de musique metal présentent, image aux couleurs parfois diaboliques et sans espoir rend bien souvent compte de ce que nous vivons. Notre société est au fond du puits, empêtrée dans l’inacceptable. Au moment de rédiger l’homélie, je reçois ce courriel : « Une famille, ayant gagné un référé-liberté Dalo, devant être logée sous astreinte par la Préfecture dans les 96 heures, s’est vue proposer un Hôtel miteux (à la limite de l’Hôtel de passe !!!) Ceci, pour une famille toute simple, avec une jeune fille de 16 ans, et deux garçons de 14 et 10 ans... Et le « Pôle Famille » est totalement conscient de l’incongruité d’une telle offre ! On est tombé sur la tête ! » Alors qu’il y a de nombreux logements vides.

Pour lire la suite de l'homélie, venir ici.



Publié dans Eglise

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