Nous vivons dans un univers qui fait de l'égoïsme son principe premier
Lundi dernier, comme hier, j’ai eu la joie de pouvoir laisser éteint mon ordinateur. Alors, j’ai lu, avec beaucoup de plaisir, « la Cité perverse » de Dany-Robert Dufor.
Jacques Ellul parlait avec force du dieu Argent « Mammon ».
D.R. Dufour signale qu’avec le libéralisme, depuis son origine, on est entré dans la religion du marché. Les intouchables sacrés, ne sont plus les sanctifiés par le Fils de Dieu, Christ Jésus qui invite à la solidarité fraternelle, mais les pleins épanouissements individuels qui, pour leur propre développement vont jusqu’à la haine de Dieu et d’autrui. Sade et à l’œuvre dans le libéralisme. Dans cette ligne, l’autre n’a pas d’autres destinations que celle de me permettre de jouir. Mépris de l’Autre et de l’autre, pour l’amour de soi. Libido Dominandi. Le libéralisme fonctionne sous ce mode pulsionnel. Il s’est refait une santé dans la vénération idolâtre de l’acte de consommer. La jouissance sans limites devient le nerf de la guerre économique. lire ici
L'utopie de la dérégulation.
Heureux donc d’avoir rencontré cette lecture qui explique comment l’Occident depuis le XVIIe siècle a pu prendre des chemins qui, de jour en jour, éloignent de la
sagesse humaine universelle.
Je serais également heureux de rencontrer ce philosophe, professeur en science de l’Éducation. Accepterait-il de venir au colloque "Objection de croissance et christianisme" ?
Vidéo du 27 octobre 2009