C'est bien dans la fragilité que s'est révélée la majesté du Christ, de sa naissance jusqu'à sa mort sur la croix.

Publié le par Michel Durand

C'est bien dans la fragilité que s'est révélée la majesté du Christ, de sa naissance jusqu'à sa mort sur la croix.

C'EST ACCOMPLI

Les pieds du Christ au moment de la déposition.

Ce moment d'abandon où, seul, dans l'extrême fragilité de la part humaine qu'il a librement acceptée, il endure le supplice dû au péché jusqu'à la mort.

En bas du diptyque, à droite, un dessin reproduisant le passage de la Jérusalem céleste, sonnant de la trompe (détail d'un chapiteau de la basilique Notre-Dame du Port à Clermont-Ferrand), indique toutefois que la mort est vaincue et que l'humanité peut désormais accéder au Ciel.

C'est bien dans la fragilité que s'est révélée la majesté du Christ, de sa naissance jusqu'à sa mort sur la croix.

MAMAN

La maladie d'Alzheimer, ce terrible fléau qui efface petit à petit la mémoire et emprisonne le malade dans un isolement d'où il ne peut s'échapper. Il devient aussi fragile et démuni qu'un nourrisson, avec cette différence cependant qu'il n'y a plus en lui cette force vitale, promesse d'avenir.

Les mains de maman ne se tendent pas vers moi, ne se raccrochent plus. Elles s'abandonnent aux barreaux de la maladie. Et le blanc peu à peu envahit tout.

Marie-Bernot, Fragiles, Biennale d'art sacré actuel, Lyon 2013

Publié dans Art

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