Au Conseil des conférences épiscopales d’Europe, on évoque le boycott d’une réunion commune avec la Comece sur la question des migrants

Publié le par Michel Durand

Au Conseil des conférences épiscopales d’Europe, on évoque le boycott d’une réunion commune avec la Comece sur la question des migrants
Au Conseil des conférences épiscopales d’Europe, on évoque le boycott d’une réunion commune avec la Comece sur la question des migrants
Au Conseil des conférences épiscopales d’Europe, on évoque le boycott d’une réunion commune avec la Comece sur la question des migrants
Au Conseil des conférences épiscopales d’Europe, on évoque le boycott d’une réunion commune avec la Comece sur la question des migrants

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* Comece = Commission des épiscopats de la Communauté européenne 

Je dis assez souvent que ce que nous vivons au niveau des libertés et droits humains en France ressemble au climat qui a permis à Hitler et son équipe de s’installer légalement au gouvernement de l’Allemagne. Alors, on me répond, Michel tu exagères, on n’en est quand même pas encore là !

Je veux bien le croire. Je souhaite l’espérer. En effet, les conditions ne sont pas les mêmes. Pourtant, à l’écoute de ce qui se dit sur l’État d’urgence, la déchéance de nationalité, les assignations à résidence, la réforme du Code du travail, pacte avec le Medef qui se révéla un marché de dupe… je demeure inquiet.

Toutes les attitudes du gouvernement socialiste en place vis-à-vis des migrants demeurent troublantes. Comment Manuel Valls peut-il estimer que la politique d'ouverture aux réfugiés de la chancelière allemande Angela Merkel n'est pas tenable dans la durée ? Est-ce le reflet de l’égoïsme des Français que de dire que la France ne peut dépasser l’accueil de 30 000 réfugiés, alors que l’on sait que le flot des réfugiés ne s’arrêtera pas ?
Je le redis, quand un Européen souhaite travailler à l’étranger pour gagner beaucoup d’argent, ce n’est pas un réfugié, mai un expatrié. Il peut voyager partout dans le monde sans trop de problèmes sinon, l’administration de son passeport et visa.

Souvent, les politiques se tournent vers l’extrême droite pour affirmer qu’il faut se protéger de cette tendance. Il convient d’agir pour ne pas leur céder le terrain. Actuellement, me semble-t-il, le danger de non-respect des droits fondamentaux de l’homme vient du présent gouvernement dit de gauche. Si l’on persiste en ce sens, on a bien en place les conditions politiques qui ont conduit le type Hitler, au pouvoir. Je cite Martine Aubry, avec un groupe de socialistes : « Que restera-t-il des idéaux du socialisme lorsque l'on aura, jour après jour, sapé ses principes et ses fondements ? » « Trop, c’est trop ! » « Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés ». « C’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes. […] Pas ça, pas nous, pas la gauche ! ».

Je suis aussi inquiet de voir que l’organisation des Églises au niveau de l’Europe n’accorde pas ses paroles. Dans l’Église nous affirmons que nous accueillons les migrants. Le diocèse de Lyon se satisfait des « 180 » familles accueillies. Est-ce que nous faisons assez ? Les évêques affinent-ils leur réflexion à la lumière de l’Évangile. Dans le quotidien La Croix, je lis : « En l’espace d’une semaine, EuropeInfos, revue coéditée par la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece) et le Centre social européen jésuite (Jesc), a dû retirer deux articles de son site web : « Que se passe-t-il en Pologne ? » du directeur des éditions Znak, Henryk Woźniakowski, le 10 février ; « À propos de l’idéologie de la Nouvelle Droite en Hongrie », d’un professeur de théologie autrichien, une semaine plus tard. Ces articles, mettant en cause la politique des gouvernements polonais et hongrois, étaient vertement contestés par les épiscopats des deux pays. » Grave !

 

 

Publié dans Politique

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G
Cela fait du bien de lire une nouvelle fois votre parole prophétique, et à chaque fois le désert semble se peupler d'humanité.<br /> Mais nous sommes démunis, nous les citoyens ordinaires, face à la force de conviction à la passivité déployée par les puissants.
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M
OUI, nous sommes démunis. Et pourtant, nous ne pouvons nous dire abattus.