Des logements sont prêts à accueillir des migrants rescapés la guerre, fuyant la famine ; mais on en rencontre dans les rues
On dit que des appartements sont vides. On dit que des logements ont été aménagés par des municipalités sous le regard de la préfecture. On sait que des habitants ont accueilli des migrants.
On constate que le 115 ne répond pas (ou très mal) aux demandes de logements. Des hommes, des femmes, des familles se trouvent dans la rue…
Et, par l’adresse du cercle de silence de Lyon, je reçois ce courriel :
Bonjour,
Je vous écris cet email car j'ai trouvé que vous êtes une association qui apporte de la dignité humaine aux personnes migrantes : recherche d’hébergement, soutien aux droits (séjour, travail, scolarisation, accès à la santé… )
J'ai trouvé une famille syrienne : une mère, une fille, un fils et un nourrisson (il y en a d'autres petits).
Ces gens sont dans un état déplorable depuis quelque temps.
Ils sont à Lyon depuis deux mois et n'arrivent pas à subvenir à leurs besoins.
J'aimerais bien savoir si vous pouvez les aider pour trouver un petit refuge et/ou pour la démarche administrative de la demande d'asile.
Cordialement,
B. W.
Une demande de plus !
Combien de demandes par jours ? Assurément, même si l’État fait ce qu’il doit faire comme le disent certains, il ne fait assez. Nous connaissons les logements vides et nous n’arrivons pas à les faire ouvrir légalement.
Que faire ?
Agissons pour répondre déjà à ceux qui sont près de nous alors que l’on entend dire : « il y a bien des logements pour les Syriens, mais les Syriens ne veulent pas venir en France ».