La famille pradosienne s’engage dans une formation permanente afin d’être sans cesse à l’école de Jésus-Christ : disciple-missionnaire
Assurant le lien entre les prêtres du Prado du Diocèse de Lyon je viens de leur envoyer ce petit mot ci-dessous. Ayant supprimé ce qui concerne les aspects pratiques d’un rassemblement de prêtres du Prado, je vous le communique. La dimension mystique de la rencontre de Jésus-Christ concerne, en effet, tous les baptisés ; tous prêtres par le baptême.
Premier septembre. L’année calquée sur le rythme scolaire reprend.
Ce jour, je pense à écrire ce courriel suite à la lecture de La lettre de Michel Delannoy. Responsable général du Prado. (cf Prêtre du Prado N° 129) :
L’année 2016-2017 est orientée par le thème de la formation. « La santé de notre Institut, écrit Michel, tient à la formation de ses membres… » « La formation pradosienne ne doit jamais être considérée comme achevée. Elle se poursuit chaque jour et se prolonge toute la vie ».
C’est ce que j’ai vécu ce mois d’août sans trop l’avoir programmé. En effet, ce mois pradosien où nous étions 37, éclata dans le témoignage de confrères, très âgés pour certains, sans cesse avides de plus connaissance et de proximité avec Jésus Christ. Voyant tant de passion et de dynamisme, je me découvre désormais incapable de souligner ma situation actuelle de retraité en tant que curé.
« La formation, écrit Michel en conclusion, n’est pas un formatage, une mise dans un moule où il faudrait qu'en fin de compte le produit fini soit « un bon pradosien ». Non, ce qui importe c'est que la formation nous transforme, suscite un appel à la conversion pour suivre de plus près le Christ qui nous montre le Père. Seul l'Esprit, la force de Dieu peut créer en nous ce désir. Il faut pour cela se laisser travailler, s'abandonner au travail de l'Esprit, vivre le détachement.
En fait, toutes les étapes de la formation initiale et permanente n'ont de sens que de faire de nous la personne que Dieu nous appelle à être. C'est une gestation lente qui dure toute la vie. Nous n'aurons jamais fini de suivre le Christ, d'être ses disciples et apôtres. Nous n'aurons jamais fini de découvrir combien la miséricorde de Dieu vient en aide à notre faiblesse pour nous relever et faire de nous des hommes nouveaux, du bon pain donné en nourriture. »