Nous sommes tous connectés les uns aux autres. Bien vivre n’est pas synonyme de luxe, mais signifie être lié à son prochain, à la terre
Du synode sur l’Église d’Amazonie je note quelques petites phrases qui m’ont profondément touchés.
François, évêque de Rome : « J’ai été peiné d’entendre, ici même, un commentaire sarcastique sur un homme pieux qui a amené des offrandes avec des plumes sur la tête. Dites-moi: quelle différence y a-t-il entre avoir des plumes sur la tête et le tricorne (barrette des cardinaux) utilisé par certains responsables dans nos dicastères? »
Et, dans un autre secteur :
À l’écoute de l’Esprit-Saint, connectés les uns aux autres. Voir ici
"Un synode à l'écoute constante de l'Esprit Saint: il a été suggéré que cette attitude devrait toujours guider et inspirer l’urgente et nécessaire conversion écologique pour contrer la destruction environnementale qui menace la planète. La création est en effet confiée à nos soins et l'Amazonie est le jardin le plus beau et le plus vivant de la planète. Malheureusement, il y a le risque, avec les incendies notamment, de transformer ce «paradis sur terre» en un «enfer» qui pourrait nous priver de ce patrimoine indispensable. Marcher ensemble, c'est écouter «l'agonie de la Terre-Mère» et prendre acte de la «violence de l'industrie extractive ethnocidaire». L'appel lancé par les organisations indigènes amazoniennes est d'inverser la tendance pour éviter de tomber dans un précipice.
Nous sommes tous connectés les uns aux autres. «Bien vivre» n’est pas synonyme de luxe et de bien-être, mais signifie être lié à son prochain, à la terre. La fragmentation de l'existence humaine doit être rejetée et la disparité des conditions sociales, condamnée. La mondialisation, bien qu'elle ait apporté d’indéniables avantages à la vie des populations, a ouvert la porte à un capitalisme sauvage et au matérialisme qui ont accru un consumérisme extrêmement néfaste. Dans ce monde développé, on prétend payer à bas coûts des produits fabriqués au prix du sang des peuples autochtones. D'où l'appel pour un style de vie plus simple, pour une conversion écologique qui embrasse un commerce plus juste au nom de la justice et de la paix ». Voir également ici.