Dans une théologie du jazz, E. Granger montre que le problème de l'introduction des rythmes noirs américains est loin d'être anecdotique
Dans la ligne de la page précédente, Robert communique cet écrit tiré de Le chant acteur de l'histoire, Actes du colloque tenu à Rennes du 9 au 11 septembre 1998 - Rennes, 1999, Presses universitaires de Rennes, 363 p.
Le chant acteur de l’histoire (sous la direction Jean Quéniart) page 218 à 222 :
Liturgie et culture de masse : un problème théologique
L'introduction de la musique noire américaine dans la liturgie ne se limite pourtant pas à l'utilisation d'un répertoire musical qui est devenu celui de la jeunesse du monde entier. Elle a pour conséquence une rencontre entre deux mondes qui jusque-là s'ignoraient totalement : l'Église et la culture de masse.
Aux États-Unis, la musique religieuse a largement profité de l'essor de la culture de masse et des moyens de communication dès les années quarante, avec la diffusion des negro spirituals à la radio et l'adaptation de chants profanes en chants religieux dont certains deviennent des succès commerciaux suivis de tournées. En France, certains partisans du renouvellement liturgique estiment qu'il est indispensable de se pencher sur les produits de la culture de masse et sur leur mode de diffusion, qui permettrait à l'Église d'analyser son décalage avec la société moderne et d'y remédier. C'est ce qu'expriment en 1970 les membres du Pax quartet : pour eux, « notre sensibilité musicale est marquée par le jazz [qui] est devenu une langue internationale » véhiculée par les médias et dont toutes les cultures nationales sont peu ou prou imprégnées. L'Église ne peut pas en faire abstraction si elle veut trouver une solution au renouvellement de sa liturgie, car « les jeunes tout particulièrement sentent d'une façon choquante ce décalage entre la musique de la vie et celle de l'Église [et] voudraient s'exprimer à l'Église sur le même mode que dans la vie de tous les jours », car « la foi se vit aussi avec le corps. »
C'est aussi l'avis du père Émile Granger, qui publie en 1969 un livre au titre significatif : Chanter Dieu aujourd'hui avec les rythmes de notre temps, où il fait le bilan des expériences menées depuis 1965 dans une paroisse de la région lyonnaise en collaboration avec le père de Fatto :
« Nul doute que la vague yé-yé n'ait été en partie favorisée par le martèlement publicitaire. Mais c'est déjà un motif d'y être attentif : la conscience moderne est conditionnée par cette pratique et il nous faut en tenir compte. Il reste que tous les efforts publicitaires auraient échoué s'ils n'avaient trouvé un point d'impact dans la mentalité contemporaine. Si les jeunes ont adopté avec enthousiasme les « idoles », c'est parce qu'ils s'y sont reconnus. [...] La musique rythmée parle à notre époque, ses symboles sont entendus parce qu'elle est branchée effectivement sur le soubassement de notre conscience actuelle » (Émile Granger – Chanter Dieu p. 38)
Que le résultat esthétique soit médiocre lorsque la musique est mal interprétée, « loin d'être un obstacle, [lui] paraît une manifestation de l'évangile ». En effet, la médiocrité esthétique de bien des musiques de variété s'accorde…
« … avec cette affirmation du Christ : je ne suis pas venu sauver les justes, mais les pécheurs ». La liturgie est convocation des hommes tels qu'ils sont avec leur misère et leurs péchés pour participer au seul sacrifice qui puisse les purifier, celui du Christ. Vouloir attendre d'être parfait pour se présenter à Dieu, c'est non seulement se fixer un terme insaisissable, mais c'est se dérober à l'appel du seigneur qui vient nous donner, lui, cette purification. [...] Si impureté il y a, c'est déjà un premier mouvement de libération de les transformer en prière. [...] Si la liturgie prend à son compte cette réalité humaine, elle réalise une mission évangélique, l'accueil par Dieu de toutes nos faiblesses et de notre condition concrète. » (Émile Granger – Chanter Dieu p. 93)
Contrairement à ceux qui pensent que la musique sacrée doit se caractériser par une perfection esthétique qui lui permet de mettre en contact l'homme avec le divin, Granger considère que l'imperfection peut tout aussi bien permettre d'engager le dialogue avec Dieu.
Mais l'utilisation de ces musiques ne se limite pas à ces aspects pastoraux et esthétiques, car la participation demandée à l'assemblée des fidèles au cours de ce type de célébration semble impliquer un autre rapport au sacré, et donc poser un problème théologique. Pour Émile Granger en effet, la foi doit être manifestée par la sensibilité profonde de l'être humain, ce que permet l'emploi de musiques rythmées, qui expriment le langage du corps.
Selon Émile Granger, « l'élection du sacré ne s'impose pas en vertu d'une puissance que recèleraient les objets hiérophaniques en eux-mêmes [ndlr : l’objet manifesterait par lui-même le Sacré ; de même l’événement ou le symbole révèlerait un aspect de Dieu ou du Sacré.], elle est constituée par la démarche des sujets vivant en communauté », notamment par la participation des fidèles à la célébration par le biais d'une liturgie renouvelée. L'intervention des participants « fait que tout objet sacré ne l'est que provisoirement », ce qui change totalement la signification de la cérémonie religieuse,
« …puisqu'en privilégiant ainsi un secteur pour vivre de façon plus intense sa relation au sacrée, l'homme en collectivité va du même coup libérer en quelque sorte le reste du monde pour les tâches profanes. Et c'est ainsi que vient à se constituer une « religion » comme activité spécifique, comme secteur réservé. On a là un facteur de progrès pour l'humanisation. Mais c'est aussi une cause d'ambiguïté pour la relation au divin qui devient monde à part et de plus en plus limité. » (Émile Granger – Chanter Dieu p. 54-55)
L'usage du chant rythmé dans l'église n'a pas seulement pour objectif de « permettre à des hommes d'aujourd'hui de prier leur foi au cœur de leur vie et de rendre plus accessible le message évangélique », mais aussi, « à travers ces emplois nouveaux, c'est réellement un enrichissement de la foi qui est proposé à l'Église ».
En plaidant ainsi pour une « théologie du jazz », Émile Granger montre que le problème de l'introduction des rythmes noirs américains est loin d'être anecdotique. C'est aussi l'avis de la rédaction de la très sérieuse revue de théologie Consilium, qui se veut à la pointe des réflexions postconciliaires sur la place de l'Église dans le monde moderne et consacre un long article en mars 1969 à cette question dont l'enjeu est bien plus vaste que la simple introduction d'un nouveau répertoire de chants traduits, mais pose la question d'une nouvelle conception de la liturgie, voire de la pratique religieuse tout entière « le renouveau liturgique doit tenir compte de cette nouvelle culture musicale » que représentent le jazz et les musiques qui en sont issues. « Il ne peut pas faire comme si nous vivions dans un monde passé avec des traditions intactes du chant populaire et sans moyens de communication de masse. »
1968-1970 : la hiérarchie hésitante
Face aux expériences liturgiques qui ont commencé avant le concile et se poursuivent après, la hiérarchie catholique réagit d'abord négativement. Les premières expériences d'utilisation de la musique populaire par les pères Aimé Duval et Auguste Maurice Cocagnac sont passées sous silence et le 25 janvier 1966, le cardinal Lercaro, président du Consilium destiné à mettre en œuvre la constitution liturgique approuvée en décembre 1963 à l'issue de la deuxième session de Vatican II, envoie une lettre aux présidents des conférences épiscopales du monde entier, stipulant que tout ce qui sent le profane doit être proscrit du sanctuaire. Par exemple la musique de jazz ne peut pas faire partie aujourd'hui d'un répertoire de musique à exécuter dans les offices du culte". » Certains cardinaux ont pris les devants, ainsi en Allemagne où l'archevêque de Cologne a interdit l'utilisation du jazz dans les églises de son diocèse dès juin 1965.
Dans le même temps, le congrès international de musique sacrée qui a lieu à l'été 1966 aux États-Unis fait apparaître une opposition entre les délégués américains, favorables à l'utilisation de jazz et de folk music dans la liturgie, alors que les délégués européens y sont majoritairement opposés. L'interdiction de Rome est indirectement renouvelée par l'instruction Musicam sacram du 5 mars 1967, qui précise que « les instruments qui d'après le sens commun et l'usage courant ne conviennent qu'à la musique profane seront exclus de toute action liturgique », ce qui touche évidemment les instruments qui servent à interpréter des pièces de negro spirituals ou de jazz.
Les événements de l'année 1968 semblent provoquer un flottement de la part de la hiérarchie. En effet, en mars 1969 à lieu à Rome une messe dont les chants ont été intégralement composés par la pianiste de jazz américaine Mary Lou Williams. Le cardinal vicaire de Rome Dell'Acqua, après l'avoir autorisée, se déclare favorable à l'utilisation du gospel à l'église. Et si, peu après, le pape relativise ces déclarations en réaffirmant les normes du concile en matière de musique liturgique, une partie du clergé français manifeste son intérêt pour l'expérience. Alors que les veillées évangéliques de février 1969 à St-Germain-des-prés ont été organisées avec l'aval du secrétariat diocésain de Paris, le père Laisney plaide deux mois plus tard dans la Revue diocésaine de la région parisienne en faveur du principe des gospel nights".
L'année suivante, le cardinal Marty assiste à une gospel night organisée par le père Guy de Fatto à l'église St-Éloi et en approuve le programme. Mais un an plus tard, le 5 septembre 1970, la Sainte congrégation du culte divin publie une instruction portant sur la juste application de la constitution sur la liturgie qui, si elle témoigne de la volonté d'adopter une position médiane entre ceux qui « tentent de s'ancrer dans le passé » et ceux qui veulent « accélérer le mouvement en recourant à des initiatives personnelles parfois aventureuses> », précise que le prêtre ne doit introduire aucun rite qui ne soit pas approuvé dans les livres liturgiques : c'est dire si cette décision, émanant d'une des composantes essentielles du gouvernement pontifical qui vient d'absorber le Consilium créé en 196 a valeur de loi. À partir de ce moment, si les expériences se poursuivent pendant quelques années, elles n'ont plus l'aval des autorités ecclésiastiques.
« L'église n'est pas un music-hall »
Parallèlement à la hiérarchie, c'est une partie de la base, déjà échaudée par les transformations survenues depuis Vatican II, qui va s'opposer à ces expériences liturgiques. Face aux instructions du concile, les milieux traditionalistes se sont organisés, notamment en créant en 1964 l'association "Una voce" pour la sauvegarde du chant grégorien et du latin dans la liturgie, et fustigent le « yé-yé d'église" » qu'ils considèrent comme un sacrilège. Les arguments donnés par les opposants au jazz à l'église sont de plusieurs ordres :
Le premier est que les éléments venus du jazz viennent d'un monde étranger à l'homme occidental. Il est principalement développé par une fraction d'amateurs de jazz catholiques traditionalistes. Hugues Panassié, pionnier de l'introduction du jazz en France dans les années trente et président du Hot club de France, est leur chef de file". En 1967, Panassié devient délégué de l'association "Una voce" pour le diocèse de Montauban, fonction qu'il occupera jusqu'à sa mort en 1974. Si pour lui, le jazz est « dans son essence, une musique religieuse, c'est-à-dire une musique qui relie les hommes entre eux et à leur créateur », il n'en reste pas moins que l'incompatibilité entre l'art musical noir américain et la liturgie catholique est totale, car la majorité des fidèles ne pourrait « interpréter convenablement cette musique des noirs américains » et produirait une caricature ridicule dont « le sentiment religieux si touchant et si intense qui se dégage des spirituals interprétés par les noirs » serait absent. Panassié s'exprime à plusieurs reprises sur ce sujet dans les organes de presse intégristes tels que le bulletin "Una voce" ou encore la revue "Itinéraires" fondée en 1956 par Jean Madiran.
D'autres amateurs de jazz traditionalistes s'expriment en ce sens : Jacques Pescheux, directeur de la section de Paris du Hot club de France, déclare dans l'hebdomadaire d'extrême droite Carrefour que si le jazz « est un art véritable », les noirs ne chantent pas la gloire de Dieu de la même manière que les blancs et « il serait tout à fait abusif de l'imposer aux chrétiens de France puisqu'ils ne l'apprécient pas et qu'elle les empêcherait de prier. »
Quant à Jean Poinsot, autre membre du Hot club de France, il écrit dans Combat que le vrai jazz, comme toute œuvre d'art véritable, mène à Dieu, mais par des voies qui lui sont propres, extra-liturgiques. En effet, même si l'on faisait entendre de façon habituelle…
« …le vrai jazz dans ces « cérémonies », il n'en resterait pas moins évident que celui-ci est une musique tantôt profane, tantôt religieuse (comme la musique européenne et toutes les musiques populaires), et non une musique sacrée. Or, il y a un abîme entre les deux : la musique sacrée, d'inspiration surnaturelle, et dont le chant grégorien est le type le plus achevé, nourrit la Foi et conduit à la contemplation.
Les autres musiques, d'inspiration naturelle, émeuvent le sentiment, chose louable en soi, mais qui ne se situe pas sur le même plan. Force est donc de constater que jusqu'à présent, on a assisté dans les églises non seulement à une imposture, mais également à une profanation. » (COMBAT - 7 avril 1969)
Le deuxième argument des traditionalistes est qu'une musique entretenant des liens aussi forts avec la musique de danse et d'agrément ne peut être une musique liturgique : l'association "Una voce" qualifie ainsi les veillées évangéliques ayant eu lieu à l'église St-Germain-des-prés en février 1969 de « scandaleuse séance de variété », un terme qui revient souvent sous les plumes traditionalistes, tandis que le compositeur Henri Sauguet, président d'"Una voce", précise que le jazz « n'atteint pas cette région où l'âme seule peut s'élever, s'exalter, rejoindre cette région surnaturelle qui est le royaume divin, dont nous savons bien qu'il n'est pas le nôtre. Mon royaume n'est pas de ce monde. C'est cela qu'il ne faut surtout pas oublier lorsqu'on se penche sur la musique destinée au service divin". »
C'est un des éléments mis en avant par la pétition que signe le musicologue Norbert Dufourq, professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, au nom de l'association des musiciens d'église, lesquels sont « profondément bouleversés dans leur conscience par la décadence vers laquelle court l'art sacré » et « chagrinés de constater que le jazz, avec ses instruments, ses syncopes et ses déhanchements chorégraphiques, envahit les lieux saints. » Lorsqu'elle est « l'émanation de l'homme », la liturgie exprime sa joie et non le message de Dieu ; subjective et mouvante, elle ne peut manifester l'éternité et la puissance divine. En outre, cette liturgie particulière possède un autre inconvénient de taille pour les catholiques traditionalistes : « C'est l'introduction, qu'on le veuille ou non, dans le culte catholique, d'expressions cultuelles protestantes, [...] liturgies de sectes dont l'inspiration est totalement étrangère à la liturgie catholique. »
Enfin et surtout, les traditionalistes considèrent le jazz et les musiques qui en sont issues comme des produits industriels de masse et liés à l'existence d'une vedette qui peut jouer le rôle d'un substitut de Dieu à peu de frais pour une jeunesse désorientée qui « ne trouve plus le sacré à l'église [et] essaye de le reconstituer ailleurs en de misérables pastiches. »
Dans un article consacré au film Woodstock qui vient se sortir sur les écrans français, un des signataires du bulletin d'Una voce est « impressionné de découvrir que ces conceptions, valeurs, tendances, se retrouvent dans un domaine assez inattendu : celui des recherches liturgiques actuelles" », non seulement parce que les « liturgistes actuels » prônent un chant spontané délivré des règles contraignantes de la liturgie classique, mais aussi parce que le meneur du spectacle possède un ascendant dangereux sur une foule à la religiosité vague :
« La nuit est tombée et la foule innombrable des amateurs de pop moutonne à perte de vue sous la lueur des projecteurs. Invitée par le meneur de jeu à participer au chant par un court refrain « Higher ! Higher ! », la foule reprend en cadence [...] et le cœur serré, nous n'avons pu nous empêcher d'évoquer ces autres rassemblements à Nuremberg et ailleurs, entre 1933 et 1939, où une foule tout aussi unanime clamait : « Heil ! Heil ! »
La conclusion est claire l'introduction du jazz et de ses dérivés à l'église mène tout droit à la mort du sacré et constitue l'indice d'un complot mené par les progressistes contre la religion traditionnelle, thème récurrent dans les milieux de l'extrême droite contre-révolutionnaire et du catholicisme intégriste.
Lorsqu'on demande à Jacques Pescheux comment il explique l'engouement actuel des « progressistes liturgistes pour le jazz », il répond : « on est en droit de douter sérieusement de leur sincérité, car la plupart de ceux qui préconisent aujourd'hui l'utilisation du jazz ne s'étaient jamais jusqu'alors manifestés en faveur de cette musique. (...) En fait, on peut même avancer qu'ils ne portent aucun intérêt réel au jazz, mais ils se servent seulement de ce mot choc comme d'une arme pour renverser la liturgie traditionnelle. Après, c'est bien autre chose qu'ils comptent installer". » Un autre membre d'Una voce se déclare étonné que la « musique de variété » ait pu être introduite avec autant de facilité dans la liturgie catholique :
« …il a suffi en effet de créer un vide complet en éliminant au mépris du concile, latin, grégorien et polyphonie, pour que la rupture avec le passé soit totale et que n'importe quelle nouveauté, n'importe quel emprunt soit possible. Cette élimination du répertoire musical existant a été obtenue sans peine on affirma qu'il n'était plus compris d'une humanité en mutation, et qu'il était un obstacle à la conversion des hommes. Le plus impressionnant dans cette campagne menée de main de maître, est l'incroyable activité des tenants du yé-yé d'église, leur inlassable opiniâtreté à convaincre les esprits encore rétifs. » (Una Voce – mars-avril 1970)
De son côté, l'association des chœurs et organistes de France, au cours de son congrès en septembre 1970 lance un appel et dénonce les œuvres introduites dans la liturgie qui « ne parviennent qu'à singer le jazz et ne sont que le malheureux écho de ce qu'impose dans le domaine profane du disque et de la radio une « maffia » puissamment organisée. »
Mais loin de se limiter à des protestations formelles, les milieux traditionalistes vont mener des actions concrètes. En novembre 1967, une gospel night à Versailles est ainsi perturbée par un groupe de catholiques traditionalistes qui fait irruption dans l'église organisée en « contre chorale" », les opposants chantent des hymnes en latin, tandis que des injures sont échangées et qu'à la fin de la messe, « des camelots vendent sur le parvis Aspects de la France ». En décembre 1969, c'est Je vous salue Marie que les protestataires entonnent lorsqu'ils investissent St-Jean-de-Montmartre, ajoutant que « la maison de Dieu [...] n'est pas un music-hall». Certaines organisations traditionalistes sont spécialisées dans de telles actions de terrain, telles le "Rassemblement des Silencieux de l'Église" fondé en 1969, ou encore…