Il est quelque chose de fondamental et d’essentiel à reconnaître pour progresser vers l’amitié sociale et la fraternité universelle : réaliser combien vaut un être humain
Les journées spirituelles du Prado, ouvertes à tous, se veulent simples et accessibles. Notre point de départ est l’Évangile. Cette année : une lecture de la lettre du pape François : Fratelli tutti sur la fraternité et l’amitié sociale.
Christ nous invite à passer du « je » au « nous »
dimanche 19 novembre 2023
9h30 - 17h
Avec Jean-Marc et Monique Thomasset, François Ramet, Michel Durand
Comme à la récollection du 13/11/2022, nous ouvrirons la Lettre de François Fratelli tutti et nous saisirons l’urgence de sortir de l’isolement, de l’individualisme pour atteindre le bonheur de la communion. C’est en Assemblée (en Église), que l’Esprit souhaite nous voir progresser au service de toute l’humanité. Avec l’Évangile cultivons la force du débat, de la rencontre.
Or, pour cela, il importe de sortir de soi. Nous sommes capables de sortir de notre propre enferment, de nos cloisonnements familiaux. Le Christ nous incite à nous ouvrir aux autres, à leur monde, aux diverses habitudes culturelles. Avec Lui nous vivons un « Nous » universel. Catholique.
Fratelli tutti :
Il est quelque chose de fondamental et d’essentiel à reconnaître pour progresser vers l’amitié sociale et la fraternité universelle : réaliser combien vaut un être humain, combien vaut une personne, toujours et en toute circonstance. Si tous les hommes et femmes ont la même valeur, il faut dire clairement et fermement que « le seul fait d’être né en un lieu avec moins de ressources ou moins de développement ne justifie pas que des personnes vivent dans une moindre dignité ». Il s’agit d’un principe élémentaire de la vie sociale qui est souvent ignoré de différentes manières par ceux qui estiment qu’il n’apporte rien à leur vision du monde ni ne sert à leurs fins (106).
Antoine Chevrier :
Quand Notre Seigneur Jésus Christ dit qu'il faut renoncer à soi-même, il ne fait aucune exception : le cœur faisant partie intégrante de nous-mêmes il est donc compris aussi dans ce renoncement que Jésus Christ exige de ceux qui veulent être entièrement à lui.
Le cœur est le siège de l'amour, c'est par le cœur que nous aimons. L'amour est un attrait, un penchant qui nous porte vers les créatures ou vers Dieu. Or ce penchant, ce sentiment, cet attrait, peut être bon ; comme il peut être mauvais ; cet attrait a besoin d'être conduit, dirigé et il a ses défauts comme l'esprit a les siens.
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