Nous sommes capables de sortir de nos propres enferments, de nos cloisonnements. Christ nous incite à nous ouvrir aux autres, à leur monde

Publié le par Michel Durand

Nous sommes capables de sortir de nos propres enferments, de nos cloisonnements. Christ nous incite à nous ouvrir aux autres, à leur monde
Photo de juliakuzenkov sur Unsplash

 

 

Voici un témoignage entendu ce dimanche à la récollection du « je » au « nous ». Plus d’info ici.

 

La fraternité est un lien fragile et puissant.

Je suis sorti de mon « je » pour aller secourir une personne âgée qui avait des punaises de lit chez elle.

Des punaises de lit dont les auxiliaires de vie avaient peur. Fraternité fragile !

La personne âgée vivait dans le déni (fraternité fragile). Elle disait que les punaises n'étaient pas chez elle. Oui, cette personne âgée me disait que les auxiliaires de vie faisaient du chantage (fraternité fragile), qu’il n’y avait rien chez elle. Pas de punaises.

Je me suis renseigné sur internet. J’ai acheté les produits qui traitent les punaises et j'ai fait une « descente » chez elle.

J'ai trouvé une auxiliaire de vie qui était en service ; elle était très bien protégée pour travailler. J'ai proposé à l'auxiliaire de me laisser entretenir, nettoyer la chambre de la personne âgée.

Je n'avais rien pour me protéger, mais je suis quand même entrée dans la chambre pour pulvériser le lit de la personne âgée. J'ai vu beaucoup de punaises sortir de la couette et sur le matelas. Entre temps l'auxiliaire est rentrée chez elle.

Puis c'est le kinésithérapeute qui est arrivé. La personne âgée a alors informé ce soignant qu'il y a des punaises chez elle. Celui-ci a tiqué de peur et moi je l'ai rassuré en lui recommandant de se servir des chaises libres et d'éviter les canapés ou fauteuils.

Quand toutes les personnes aidantes sont partis, j'ai dit à la personne âgée qu'il y avait bien des punaises chez elle et que selon les consignes de l'association elle avait le droit d’avoir une aide concernant ce problème. Cependant moi, immédiatement, je vais l'aider à la protéger des punaises chez elle. Il n’est pas utile d’exiger qu’elle brûle ou jette quoi que ce soit de ce qui est chez elle.

La personne âgée s'est consolée et elle était contente de mon service.

L'auxiliaire était aussi motivée par ma présence. J'ai rassuré la personne âgée en lui disant que je vais longuement l'aider à traiter les punaises pour la faire sortir de son déni et de son « je » renfermé sur elle. Elle a fini par coopérer (fraternité, lien puissant) avec ses auxiliaires et le personnage du traitement industriel des punaises. Ils ont éradiqué cette épidémie de chez elle.

Crescence

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