Espérance ! Marcher avec le père Chevrier, c’est apprendre à connaître Jésus de l’intérieur, en méditant la Parole ; entrons dans l’évangile
Je réfléchi encore à la journée du 27 octobre, récollection pour laïcs et laïques à la maison Saint-andré du Prado à Limonest.
Je souhaite dire quelques mots sur l’Espérance en me tournant vers le père Antione Chevrier. Alors, avec le moteur de recherche, force de l’informatique, je regarde dans le Véritable Disciple. Je suis un peu déçu. Je ne vois que 5 citations. Et le mot espérance, n’est employé que brièvement, sans commentaire ni explication. Yves Musset explique que le fondateur du Prado invite à contempler pour lui-même le mystère du Verbe fait chair, cherchant à éveiller des sentiments de foi, d'amour et d’espérance. L’accent est mis sur les abaissements du Verbe et sur l'alliance étonnante en sa personne d'une infinie grandeur et d'une extrême humilité. Telle est notre espérance : rejoindre Christ dans sa gloire toute divine. Il faudrait en dire plus.
Dans le Véritable Disciple nous lisons cette introduction : « Mais le Véritable Disciple n’est pas un ouvrage de théologie spéculative. Répétons-le, le Père Chevrier se place au point de vue de l’expérience spirituelle et, de ce point de vue, qui hésiterait à dire qu’une impureté congénitale, faite d’orgueil et d’égoïsme se mêle aux meilleures de nos actions ? Ce n’est qu’en espérance que nous sommes sauvés. Cela ne veut pas dire que la nature humaine n’est essentiellement que corruption, on ne se prononce pas sur son degré de corruption, on affirme simplement, d’expérience, qu’à tout instant, les effets d’une certaine corruption sont présents et l’homme spirituel, illuminé par la pure lumière du Christ, voit qu’en tous ses actes, se trouve une certaine impureté, un mélange, dit le Père Chevrier et ce mélange est, devant Dieu, inadmissible ». (VD p.162)
En fait, c’est notre vie chrétienne de tous les jours qui va témoigner de l’espérance. Les pages de ce numéro en témoigne.
En ce sens, je suis heureux de donner à lire un article paru dans l’hebdomadaire La Vie en 2022. Il est ici en lecture libre. Martine Dubern et Antoine Chevrier : « Cette vie au service des plus démunis m’a touchée »