Ne pas confondre autorité et responsabilité : la responsabilité est une forme de la charité ; l'autorité est au service de la responsabilité

Publié le par Michel Durand

Ne pas confondre autorité et responsabilité : la responsabilité est une forme de la charité ; l'autorité est au service de la responsabilité

À propos de la révision de vie.

« Peinant à s’adapter à la crise de la démocratie sociale et de la figure du militant qui y était associée, la pratique (de la révision de vie) décline progressivement au cours des années 1970-1980 ». Lire Antony Favier : La révision de vie. Une pratique religieuse méconnue au cœur du catholicisme français.

 

Suite à la lecture de cet article : La révision de vie. Une pratique religieuse méconnue au cœur du catholicisme français, je m’autorise à penser que les responsables pradosiens, du séminaire, de la formation pradosienne, Prado de France et Prado Général, ont laissé passer le train de la révision de vie sans s’interroger, sur sa quasi disparition.

Pour moi, une étude à suivre, à alimenter.

 

L’accusation contre l’Église entendue pendant mon adolescence était, assurément, son opportunisme. L’Église change d’opinion en fonction de l’air du temps afin de ne pas perdre ses adeptes. Sa vérité est relative. Elle n’est pas crédible.

Aujourd’hui, je pense que cette accusation a quelque chose de vraie. J’ai repensé à cela suite à une réflexion en équipe pradosienne sur la révision de vie.

Je regrette depuis de très nombreuses années que nous pratiquions fort peu (ou plus) la révision de vie. Mais, je reconnais que pour déterminer un fait de vie à réviser, nous avions toujours eu, en équipe Prado, beaucoup de mal. Les partages d’Évangile sont préférés. Nous évoquons ce que nous dit la Parole de Dieu. Nous commentons avec des mots qui restent hors du concret de nos vies. Que penser de cette pudeur existentielle ?

Pourquoi pratiquer aujourd’hui la révision de vie ?

Les jeunes n’en veulent pas. Les séminaristes manifestent à son égard beaucoup de réticence. L’air du temps est désormais à la louange et non au regard sur soi, sur la vie, afin de discerner si la Parole de Dieu entendue ; l’Évangile est-il mis en pratique ?

Et, dit-on, il y a beaucoup de prêtres qui ne supportent pas ce qui pourrait ressembler à une inquisition. La révision de vie ce fut une autre époque. Maintenant, place à la louange, à la lecture de l’Évangile en disant une phrase qui nous touche sans entrer dans un débat qui pourrait vite devenir contradictoire.

Opportunisme de l’Église. ? Oui ! La pratique de la révision de vie n’est plus d’actualité.

Pourtant, personnellement, je la pense indispensable pour discerner avec certitude si l’on met vraiment en pratique les paroles de l’Évangile. La révision de vie demeure pour moi, l’outil essentiel qui assure d’une juste écoute de la Révélation à mettre en pratique.

Ô Christ ! Ô Verbe !
Tu es mon Seigneur,
et mon seul et unique Maître.
Parle, je veux t'écouter
et mettre ta Parole en pratique.

Philippe, trouva dans les archives du Prado une conférence d’Alfred Ancel donnée Aux séminaristes du séminaire Français à Rome qui parle de la révision de vie. Je le remercie de nous l’avoir communiqué. C’est un « outil » que tout laïc baptisé conscient de son baptême devrait pouvoir utiliser pour s’assurer d’une bonne mise en pratique de l’Évangile entendu.

Je n’ai pas écouté cette conférence car, en novembre 1965, je me trouvais en coopération à Abidjan.

 

Mgr Ancel, le 9 novembre 1965

Conférence sur LA RÉVISION DE VIE

 

On parle beaucoup de la révision de vie, qu'y-a-t-il sous cette expression ? C'est au fond quelque chose de très simple, mais cependant quelque chose de nouveau ; il faut arriver à en avoir l'intuition. Or les intuitions ne se communiquent pas ; on peut seulement aider.

J'ai progressivement ordonné mon exposé, pour nous aider à bien la comprendre (la révision de vie)… Ceux qui pensent l'avoir comprise. (Comme s'ils devaient toujours l’approfondir…) Ceux à qui elle est antipathique... comme s’ils ne la rejetaient que pour ne l'avoir pas comprise...

Elle se situe à un Plan Spirituel.

1° PARTIE

LE BUT DE LA RÉVISION DE VIE

 

Faisons un effort pour déterminer le but.

C’EST UN EXERCICE QUI A POUR BUT DE NOUS FAIRE VIVRE DANS LA FOI TOUTES LES ACTIVITÉS DE NOTRE VIE.

1°/- Attention à la première réaction naturaliste. La révision de vie est une vision et révision dans la Foi ; autre chose est une réaction spontanée, autre chose est la réaction inspirée par l'Esprit-Saint.

2°/- La Révision de Vie est un exercice COMPLEMENTAIRE de l'étude de l’Évangile et de l’oraison.

L'Évangile part du Christ et de son enseignement pour éclairer la vie.

La Révision de Vie part des personnes, de leur vie, pour remonter jusqu'à l'enseignement et à la personne même du Christ.

3°/- La Révision de Vie a pour BUT de mettre l'UNITÉ : Il arrive aux chrétiens, aux séminaristes, aux prêtres, de diviser leur vie :

- exercices de piété, d'une part ;

- activités non-surnaturalisées, d'autre part.

Ceci est un danger, d'autant plus grand que nous sommes à une époque où laïcisme et humanisme athée triomphent ; nous sommes pénétrés de naturalisme sans nous en rendre compte. La révision de vie permet de réintroduire la contemplation dans la vie.

4°/- Nouvelle dans sa forme, elle se rattache à une grande tradition : la vie de Foi. Il n'y a rien de neuf qui ne soit en fait profondément traditionnel.

- Elle n'est pas un examen de conscience.

- Elle n'est pas un « Chapitre », car dans ce cas, ce sont les autres qui nous font des observations.

- Elle n'est pas une « Coulpe », car dans ce cas nous nous accusons de nos manquements à la Règle.

Mais elle se rattache à une orientation spirituelle, dont ces exercices font partie, et qui a pour but de développer en nous la Vie de Foi. Seule sa manière est nouvelle.

5°/- Son ORIGINALITÉ réside dans son aspect COMMUNAUTAIRE.

J'insiste sur ce point, parce que pour beaucoup c'est cet aspect qui fait obstacle.

- Elle n'est pas dans la ligne d'une certaine tradition individualiste de la Vie de Foi ; en réaction contre cette tendance, elle n'apparaitrait que comme un manque de pudeur.

- Pourquoi donc doit-elle être « communautaire » ? Il faut regarder les choses en face :

+ nous sommes conditionnés par une ambiance non-chrétienne

+ qui dit ambiance dit communauté

+ nous pouvons accepter cet appui communautaire, nous laisser entrainer, ou réagir de différentes façons : esprit égoïste, ou laxiste, réactionnaire ou révolutionnaire et naturaliste…

+ Les Jocistes ont comprls que la spiritualité individualiste était devenue une utopie à notre époque.

6°/- E n conclusion :

J'ai insisté sur le BUT : prendre par rapport à tous les évènements - grands ou petits - une attitude de FOI ; de même vis-à-vis des personnes : supérieurs, égaux, inférieurs.

Elle n'est donc pas un examen de conscience, ni une méthode propre à résoudre tous les problèmes, ni - du moins pas directement - se plaçant au niveau de l'agir, mais au niveau de l'Être, mais supposant une attitude profonde : « si ton œil est simple, tout ton corps sera dans la lumière ».

 

II° PARTIE

PRÉSUPPOSÉS DOCTRINAUX DE LA RÉVISION DE VIE

 

  1. TOUTES LES ACTIVITÉS TERRESTRES DOIVENT ETRE SPIRITUALISÉES pour acquérir une valeur d'éternité

1°/ À propos du Naturalisme...

Il y a certes des valeurs terrestres qui ont leur poids devant Dieu :

    • travail intellectuel,
    • politesse dans les rapports,
    • dévouement aux autres ;

mais ces valeurs terrestres, par elles-mêmes, demeurent sur un plan humain. Certes, le Christ peut les sur-naturaliser : il nous donne pour cela sa Grâce -, mais la Foi est la Voie normale de celle-ci.

L'œuvre de Dieu, c'est que nous croyons : « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez... faites tout dans la Foi, l'Espérance et l’Amour » (1 Co10,31).

Tout peut être naturalisé, même les évènements les plus religieux : oraison, théologie, bréviaire.

NOUS DEVONS TOUT VOIR CONSTAMMENT DANS LA FOI, il faut que nous en prenions les moyens, le premier étant la Révision de Vie.

2°- Objection : Cette vie de Foi n'a pas toujours besoin d’être explicite et toujours consciente.

Réponse : Quand cette vie de Foi n'est pas explicite, elle disparaît. - Nous n'avons pas le droit devant Dieu d'avoir une spiritualité au rabais.

Orientation : Qu'est-ce que le Christ ferait à ma place ? Que me demande le Saint-Esprit ? Qu’est-ce qui peut plaire à Dieu ?

 

B) L'ACTION DU CHRIST SAUVEUR -

  • Le Christ est continuellement en action dans le monde.
  • Si le Christ est en action, il est normal de le rechercher, il est donc nécessaire :

- d'avoir un regard contemplatif sur la vie

- de découvrir l’action de Dieu en nous, et dans les autres,

- de discerner à travers des signes l'esprit de Dieu.

- Tout l'apostolat consiste à coopérer à l'action du Christ.

Qu'est-ce qui va nous amener à écouter les appels du Christ ? (Climat de la synodalité ; discerner ensemble - note de ma rédaction).

 

C) LA VIE COMMUNAUTAIRE

Un des plus gros obstacles à la révision de Vie est l'absence d'une vie communautaire car il y a alors beaucoup d’individualisme. D'où nécessité d'un fondement doctrinal.

- L'HOMME A ÉTÉ CRÉÉ À L'IMAGE DE DIEU.

La vie divine est communautaire (cf.Jean : prière pour l'Unité). Dans son action « ad extra » Dieu est tellement communautaire que chaque personne y participe à sa manière.

a) Le Père aime son fils bien-aimé : Celui-ci a voulu montrer qu'il aimait le Père en vivant dans l'esprit. On ne peut entrer dans la Vie Trinitaire si l'on ne vit cette vie de Foi :

    • croire que dans la création le Père crée par son Fils dans l'Esprit,
    • que le Père est Sauveur en nous donnant son Fils,
    • que le Fils est Sauveur en nous montrant le Père,
    • que l’Esprit est Sauveur en nous donnant la Vie de Dieu.

Ils sont sauveurs : c'est leur caractéristique ; tout est à Eux, en Eux et par Eux.

b) Aspect communautaire de Dieu dans ses rapports avec les hommes :

Dieu a donné à l'homme l'intelligence et la main.

Il a associé l'homme à lui pour parachever l'œuvre de la création.

Il lui a donné la responsabilité sur les choses terrestres.

Quand nous voyons l'œuvre de la création, nous nous en rendons compte.

c) Vie Communautaire de Jésus-Christ avec les Apôtres :

Admirons le Christ au milieu d’eux : « C'est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés ».

Nous aimer comme le Seigneur nous aime ; aimer les autres comme le Seigneur m'aime.

Ceci est le signe de la Communauté à tous les degrés, c'est valable pour toute l'Église qui est un corps :

    • le Collège des Évêques uni au Pape
    • le presbyterium avec son évêque
    • les laïcs avec le prêtre.

Par conséquent l'appui communautaire permet d'entrer dans le plan de Dieu. Nous sommes là devant le fondement doctrinal et non pas psychologique. Autre chose sont les formes nouvelles, autre chose la tradition ; donc...

 

III° PARTIE

LES PRÉSUPPOSÉS HUMAINS DE LA R.D.V.

 

Il n'y pas de surnaturel authentique sans une vraie base humaine.

1°/- L'AMITIÉ D'ABORD -

a) - L'amitié spontanée ne suffit pas.

Il faut aimer spirituellement ; la véritable amitié est faite de respect et d'estime ; cette estime est d'autant plus grande que ces personnes sont vues dans la Foi.

Il faut découvrir la valeur humaine de son ami : la découvrir transformée dans l’esprit d'amour, dans l'accueil du don de Dieu en l’autre.

b) - la sympathie est un gage de cette amitié.

syn pathein = sentir avec -- Il faut savoir intérioriser les souffrances et les joies de son ami.

c) - la confiance mutuelle parachève cette rencontre.

La confiance mutuelle ne consiste pas à croire l'ami paré de toutes les perfections : il fera son possible avec ce qu'il est, avec ce qu'il a. La véritable amitié est donc réaliste.

On ne fera pas révision de vie si l'on ne se sent pas en confiance. Celle-ci permet : le libre-échange et un accroissement d’amitié. La révision de vie est un moyen pour faire croître cette amitié.

2°- Ensuite, il faut la FERME VOLONTÉ D'ÉCOUTER LES AUTRES -

a) - Au point de vue humain ,

C'est nécessaire pour s'intérioriser au fait qui se présente, aux personnes, aux réactions.

En effet, combien de fois n'entendons-nous pas par le mot « dialogue », deux monologues parallèles : l'un attendant que l'autre ait fini pour continuer de développer sa pensée personnelle.

Qu'est-ce qu'écouter ? Écouter ça n'est pas spontané ! C'est se faire réceptif. Regardons Marie écouter le Seigneur - il est nécessaire de se laisser enrichir par l'autre.

b) - Surtout au plan spirituel, pour discerner en lui les signes de l'action du Seigneur et les appels. (Que de fois entre évêques nous devons nous aider à écouter ce que le Christ voulait nous dire par l'autre : surtout lorsque nous n'étions pas d'accord ! car c'était à ce moment que l'on aurait pu s'enrichir le plus...).

3°/- VOLONTE DE PRISE EN CHARGE MUTUELLE -

a) - Prendre la responsabilité de l'autre.

- Attention dans ce cas à ne pas confondre autorité et responsabilité : la responsabilité est une forme de la charité ; l'autorité est au service de la responsabilité : il ne faut pas inverser les termes.

- Il faut se sentir responsable des autres : on aura à répondre d'eux devant Dieu, qu’ils soient supérieurs, égaux ou inférieurs.

On a trop souvent tendance à ne retenir et mettre en pratique que la première partie de ce proverbe : « Chacun pour soi, Dieu pour tous ».

C'est dommage de passer son séminaire les uns à côté des autres :

c'est un péché de charité par omission. Le Christ nous rappelle que le Bon Pasteur donne sa vie.

Un critère de cette responsabilité ! on ne juge plus ses amis, on les aime. On aide l'autre à être lui-même, c'est à nous de souffrir de ses difficultés, on ne doit plus rester à l'extérieur des autres.

b) - Etre pris en charge par les autres : Accepter de reconnaître que l'on est limité, petit, humble?

NE PAS REFUSER............NE PAS SE REFUSER -

CELA NE ME REGARDE PAS… CELA NE LE REGARDE PAS = c'est une affaire

d'Intuition !

 

IV° PARTIE

METHODE DE LA RÉVISION.

 

La méthode est la route pour parvenir au but.

 

A) PRÉLIMINAIRES -

1°/- L'équipe (groupe de 3 à 8).

2°/- Un responsable : qui sert d’« arbitre », qui mène les débats et assure la préparation.

3°/- Prière : commune ; - un texte d'Évangile, - une prière silencieuse, etc… faite par le responsable ou un autre membre de l’équipe

4°/- Le « FAIT » :

Si le choix n'a pas été fait avant, on devrait prendre quelques minutes de silence pour que chacun en trouve un…

Mais toujours beaucoup de silence pour que nous puissions réfléchir et nous mettre en face du Seigneur : N'AYONS PAS PEUR DU SILENCE !

De quel FAIT s'agit-il ? d'un fait PERSONNEL dans lequel on a pris une attitude DÉTERMINÉE, dans lequel on s'est ENGAGÉ.

Par exemple : - Moi, Paul, je me suis trouvé jeudi dans ma chambre : Pierre vient ; il me demande de sortir avec lui pour aller visiter un musée. Je lui ai répondu que je n'avais le temps - Il insiste. Je suis sorti avec lui, mais je n'ai pu terminer mon travail ; je suis en retard dans mes cours.

- Moi, Robert, je me suis trouvé à la P.U.G. (pontifical université grégorienne) avec des camarades de diverses nations : on parlait des professeurs. L'un me dit : « je ne comprends pas pourquoi on n'en choisit pas de meilleurs ». - Je lui réponds : « Nous devrions en parler à nos évêques pour qu'ils en parlent au Général des Jésuites ». D'autres disent que c'est impossible ; cela ne servira à rien.

5°/- L'on fait un tour de table rapide : pas plus d'un fait par individu, dans le genre des deux exemples ci-dessus.

6°/- L'on choisit rapidement un fait : qui soit le plus commun à tous, dans un domaine où nous avons tous une certaine expérience, en tenant compte de la participation de chacun.

Non pas le fait le plus extraordinaire, mais le plus simple.

7°/- Savoir varier les faits : Séminaire, P.U.G., Vacances, etc..•

 

B.) La REVISION DE VIE proprement dite -

1°- VOIR.

a) reprendre le fait en détail - importance des questions posées.

les personnes engagées dans le fait, ou les communautés

chercher les causes et les conséquences.

b).Le résultat = aider les membres à entrer dans le fait comme si c'était le leur.

2°- JUGER

C'est la révision proprement dite.

-a) valeurs positives, négatives : ex. travail des cours ou sortie avec un camarade. Politesse extérieure, ou engagement.

Chercher les motifs non pour les juger mais pour découvrir ce que le Christ en pense.

-b) rapport avec l’Évangile…

Tout ceci doit aboutir en effet à la contemplation.

Se situer devant le Christ qui nous éclaire,

Voir le Père agir.

Chercher comment dans ce fait je m'éduque à réagir à la façon du Christ ; dans ce cas, il n'y aura pas de séparation entre mes tentatives de spiritualiser ma vie, mes actions humaines et la vie de Foi.

3°- AGIR

Ce sont les appels du Christ à travers ce fait : que me demande le Christ pour le service des autres, pour la communauté ? À chaque instant, Dieu me demande quelque chose, il n'y a pas de solution standard. Je dois m'habituer dans mon action à répondre à chaque instant à l'appel de Dieu. Comment je vais faire entrer dans ma vie ce nouveau regard spirituel ?

 

V° PARTIE

OBSERVATIONS

 

A) NÉCÉSSITÉ DE LA RÉVISION DE VIE -

- Pour apprendre à vivre au séminaire selon l'Évangile :

C'est donc une préparation directe au sacerdoce. Elle nous oriente à la rencontre des autres plus tard pour les aider à voir les évènements comme nous les voyons.

- Mais ce n'est qu'un exercice complémentaire de l'Oraison et de l'étude de l'Évangile : elle n'est donc pas toute la vie spirituelle.

 

B.) NÉCESSITÉ DE L’ORAISON ET DE L'ÉTUDE DE L'ÉVANGILE -

- Pour avoir la lumière.

On ne la met dans les autres et dans les évènements que déjà on la possède.

 

C) L'ESSENTIEL DE LA RÉVISION DE VIE C'EST D'ATTEINDRE LE CHRIST -

-  Contemplation.

  • Mise en dépendance du Christ ; à son image, on ne peut rien faire de nous-mêmes ; nous faisons la volonté du Père.

 

D) DANGERS À ÉVITER

1°/ juger les autres : « tu aurais dû… ça n'est pas le moment ».

2°/ résoudre les problèmes : « il ne s'agit pas de ça… »

 

E) QUELQUES REMARQUES

1º/ rôle du silence et de la prière : réflexion sous la conduite de l'Esprit.

2°/ Être simple.

3°/ Faire passer la révision de Vie en habitude.

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