L'humanisme se concentre sur la valeur de l'être humain alors que le libertarisme politique vise la liberté individuelle et la propriété privée

Publié le par Michel Durand

L'humanisme se concentre sur la valeur de l'être humain alors que le libertarisme politique vise la liberté individuelle et la propriété privée

Résister !

Encore une fois, c’est bien ce qui se présente comme une réelle exigence pour vivre tout simplement l’Évangile. J’ai employé ce mot il y a peu de temps.

 

Hier, j’ai eu La chance de regarder La grande librairie.

Diffusé le 09/04/2025 à 21h07 - Disponible jusqu'au 08/04/2027

Cette semaine, Augustin Trapenard reçoit Bernard Minier, pour "H", son nouveau thriller paru chez XO Editions ; Sonja Delzongle, pour "Apnée", un roman à suspense situé dans le milieu des champions d'apnée, publié aux éditions Fleuve noir ; Giuliano da Empoli, pour "L'heure des prédateurs", publié chez Gallimard, essai dans lequel il rend compte de ses ses pérégrinations au pays de la puissance et des autocrates décomplexés, de New York à Ryad ; Caryl Ferey, pour "Grindadràp", son nouveau thriller situé dans les îles Féroé, édité chez Gallimard.

J’ai vraiment apprécié.

 

Puis, j’ai pris le temps de lire La Croix Hebdo de cette semaine. Giuliano da Empoli s’exprime en des termes semblables à ceux de cette émission. Cela m’incite à lire son ouvrage, L’heure des prédateurs, Gallimard, 2025.

« Trump est une bête de pouvoir qui ne supporte pas la soumission, sauf peut-être à Poutine. Il n’aime pas être dominé. Toutefois, le pouvoir de la Tech est de plus en plus évident. La présidence Trump est une sorte de consulat à deux. Un peu comme si nous basculions de la République vers l’Empire… Ce duo Trump-Musk est inédit.

En 2012, Eric Schmidt, à l’époque patron deGoogle (nommé président exécutif et président du conseil d’administration en 2011, NDLR), a eu un rôle dans la réélection d’Obama qui était tout à fait comparable, sinon supérieur à celui de Musk l’année dernière. Mais Schmidt restait à sa place. De plus, il passait pour un gentil progressiste, tout le monde était content. La prise de pouvoir est aujourd’hui beaucoup plus directe  : Musk a un rôle stratégique dans le déploiement du pouvoir de Trump, et les gens de la Tech sont aujourd’hui placés à tous les niveaux de l’administration ».

Il importe de lire tout l’article.

 

Enfin, dans ce même numéro il est question de Dietrich Bonhoeffer. 80e anniversaire de l’assassinat de ce pasteur allemand - 9 avril 1945.

 

Vous ne recevez pas ce journal ; pas de problème, demander à l’une de vos connaissances.

« Cette ouverture d’esprit alliée à la profondeur de sa foi chrétienne va permettre à Bonhoeffer de discerner avant beaucoup d’autres le danger du nazisme. Face à Hitler, une lucidité précoce

Qu’on en juge : dès juillet 1932, avant même l’accession de Hitler au pouvoir, Bonhoeffer pose à 27 ans un diagnostic sans ambiguïté, en introduction de la Conférence œcuménique de la jeunesse pour la paix organisée par l’Église tchécoslovaque : « Le parti nationaliste hitlérien abuse des possibilités démocratiques et tend à ériger une dictature. (…) Le nazisme pénètre aussi l’intérieur de l’Église (…). La victoire du parti hitlérien aurait des conséquences imprévisibles non seulement pour l’évolution du peuple allemand, mais aussi pour celle du monde entier. » Au mouvement œcuménique, qui est alors un réseau d’amitié et d’échanges entre les différentes Églises protestantes du monde entier, il confie « la mission de conforter la partie des Allemands et des chrétiens en Allemagne qui luttent contre Hitler ».

Il m’arrive de comparer ce que nous observons en 2025 aux années 1930.

N’y a-t-il pas dans l’Église catholique des tensions entre les courants conservateurs et progressistes à propos, par exemple, de l’accueil des exilés par détresse ? Alors que l’Europe devrait œuvrer à l’accueil des migrants par détresse, d’où vient l’idée de la nécessaire remigration ?

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article