C’est une vérification permanente qui est la clé de cette éthique toujours en dialogue avec le monde et ce Dieu qui s'est dévoilé en Christ

Publié le par Michel Durand

C’est une vérification permanente qui est la clé de cette éthique toujours en dialogue avec le monde et ce Dieu qui s'est dévoilé en Christ

Ces derniers temps il m’est arrivé de parler et d’entendre parler de Jacques Ellul. Ayant étudié plusieurs de ses ouvrages dans les années 1980, j’ai été surpris dans les années 2000, de rencontrer des fidèles chrétiens de Saint-Polycarpe, objecteurs de croissance, qui se référaient à ses écrits. J’ai alors constaté que nombreux de ses ouvrages étaient réédités. Sur ce blogue, en introduisant « Jacques Ellul » dans le monteur de recherche de votre machine vous verrez ce que j’ai pu en dire. Idem avec le mot « décroissance ».

J’ai alors voulu me replonger dans les textes de ce chrétien calviniste dont on reconnaît la force d’une certaine anarchie pour demeurer à la suite du Christ. Et j’ai découvert Éthique de la sainteté, inédit, publié en décembre 2024. Ce sera une lecture studieuse pour cet été.

« Soyez saints, car je suis saint » (Lv 19.2), dit le Dieu de la Bible : quel sens peuvent prendre ces paroles dans notre contexte d’aujourd’hui, en particulier dans la société technicienne ?

« Pour le saisir, Jacques Ellul se propose d’opposer radicalement « saint » et « sacré », afin d’entrer dans une désacralisation de toutes nos idoles modernes (Pouvoir, État, Argent, Technique…). Au moyen de commentaires détaillés du Lévitique, du Sermon sur la montagne et des paraboles évangéliques du Royaume, il définit précisément ce que peut être la vocation d’un chrétien au XXIe siècle.

En débat avec Karl Barth, Dietrich Bonhoeffer, Rudolf Bultmann, René Girard, Emmanuel Levinas et bien d’autres auteurs majeurs, Jacques Ellul synthétise avec bonheur son œuvre pléthorique et nous offre des développements tout à fait novateurs sur des thématiques inédites.

Rédigée intégralement à la main, non éditée de son vivant faute de temps, cette pièce maîtresse s’inscrit dans une œuvre éthique conçue pour se déployer sur quatre plans : une introduction (Le Vouloir et le Faire, 1964, Les sources de l’éthique chrétienne, 2018), une éthique de la liberté (Éthique de la Liberté, 1975, 2019², Les combats de la Liberté, 1984, 2020²), une éthique de la sainteté (2024), et finalement une éthique de l’amour que l’auteur, qui a manqué de temps pour l’entreprendre, nous laisse comme en creux dans son héritage. »

Plus d’info

 

 

J’ai eu une grand plaisir à écouter cette conférence de Frédéric Rognon. Une claire perception de la théologie Calviniste.

 

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