Que puis-je faire ? Que faisons-nous ? Que pouvons-nous faire pour empêcher la destruction de tant de villes, l’assasinat de tant de civils ?

Publié le par Michel Durand

Que puis-je faire ? Que faisons-nous ? Que pouvons-nous faire pour empêcher la destruction de tant de villes, l’assasinat de tant de civils ?

De passage en cardiologie, j’ai regardé les livres déposés librement à la lecture des gens, des hospitalisés. J’ai pris parmi divers ouvrages Le roman de Beyrouth écrit par Alexandre Najjar, Plon, 2005.

Je ne connaissais pas cet auteur. Ce qui m’a invité à lire l’ouvrage c’est le récit sur le Liban. Je connais depuis mon passage à l’aumônerie étudiante (années 1980) plusieurs libanais. Avec ce groupe nous avions réalisé un diaporama sur Khalil Gibran pour montrer l’importance, l’urgence d’un gouvernent laïc. Le problème demeure aujourd’hui.

Des prêtres pradosiens libanais m’ont également ouvert à la question des gouvernances politiques et religieuses dans ce Proche Orient.

Enfin, sur le quartier Saint-Maurice (69008) je rencontre régulièrement un libanais de l’Église orthodoxe.Bref, la lecture de cet ouvrage m’aide à comprendre ce qu’il me dit de son pays, ce qu’il ressent de l’histoire des chrétiens d’Orient depuis les origines.

Lire ce roman historique, Le Roman de Beyrouth, me permet donc de mieux comprendre le vécu des gens de ces pays du Proche Orient.

Alexandre Najjar a aussi écrit Le syndrome de Beyrouth, Plon, 2021. Voir la vidéo ci-dessous.

 

Je n’ai de la seconde guerre mondiale aucun souvenir direct. Je me rappelle une photo de ma sœur tenue par un officier allemand qui occupait une chambre de la maison dont on m’expliqua qu’elle fut réquisitionnée par les Allemands. Dans la famille on disait, pour expliquer cette photo, qu’il était très gentil, correct.

De la guerre et de ses conséquences, je n’ai aucun souvenir, aucun vécu. Aussi, quand, aujourd’hui, je lis et vois aux informations télévisées ce que vivent les pays occupés, bombardés, détruits etc…. Quand je lis les récits d’invasion, je prends concrètement conscience de son atrocité, de son poids, de ses traumatismes. Et cela peut me donner mauvaise conscience. Que faisons-nous ? Que pouvons-nous faire pour empêcher la destruction de tant de villes, l’assasinat de tant de civils et de militaires ?

Pacifisme et/ou va-t-en guerre ?

N’étant plus apte à partir sur un théâtre guerrier, comment agir pour que se réalise l’unique valable fraternité mondiale ? J’écris cela en pensant à ma page d’avant-hier.

Et je me dis que la lecture du livre d’Alexandre Najjar me donne de mieux comprendre ce que subissent les Ukrainiens, les Palestiniens, les Israéliens, Soudanais, Érythréens, Syriens, Libyens… les peuples soumis par des destructions guerrières sont si nombreux !

Comment concrétiser l’appel de Léon XIV, évêque de Rome ?

 

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