Voyager pendant ses temps libres
Comme je l'ai indiqué précédemment, dans cette catégorie "anthropologie", je donne diverses réflexions sur le sens, ou non sens, du travail.
Textes qui me semblent d'une grande importance alors qu'on veut augmenter la durée du travail salarié tout en critiquant "mai 68".
Intervention de Mr. Bernard Guillot
(C.E.V.I.E.D.)
Voyager autrement.
Le voyage, un moyen d'occuper ses temps de loisirs.
Je poursuis la publication des textes qui résultent du colloque que nous avons tenu avec Confluences il y a au moins une dizaine d'année. Cette
semaine la parole est donnée à deux témoins, Bernard Guillot, du Cevied et Robert Guillaud, actif retraité.
Intervention de Mr. Bernard Guillot
(C.E.V.I.E.D.)
Voyager autrement.
Le voyage, un moyen d'occuper ses temps de loisirs.
L'expérience d'une association, le C.E.V.I.E.D. (voir sur ce site une ample présentation.
Je m'exprime en tant que responsable d'une association qui intervient dans le domaine du tourisme. Notre expérience s'intègre donc tout naturellement dans le thème qui nous réunit aujourd'hui, à savoir le loisir. Notre activité est de proposer des voyages à nos adhérents dans des pays qui font partie de ce que l'on nommait il y a quelques années encore le Tiers-Monde. La généralisation et l'extension des congés payés font que chaque année des millions de personnes se posent la question de l'occupation de ce temps qui se passe hors-travail. Souvent, la réponse donnée à cette question est "partir", changer de lieu, quitter son environnement familier. Les vacances sont donc devenues des temps de grande migration. Les autoroutes ne sont jamais aussi chargées qu'à cette période. Les destinations préférées des Français sont connues : la mer, le soleil... Une industrie du tourisme s'est développée pour accompagner et renforcer cette frénésie de mouvement, de changement. La liberté de partir en vacances apparaît être une nouvelle liberté fondamentale. Cependant, le contenu de ce temps de vacances semble souvent bien décevant. Les lieux d'accueil peuvent prendre des aspects concentrationnaires (campings, cités balnéaires...). D'autres routines que le travail se développent (plage...). Avec la démocratisation de l'accès au transport aérien, un nombre de plus en plus de voyageurs font le choix de passer leurs vacances hors de France et parfois même très loin, pour se garantir un dépaysement total.
Le capitalisme, étant ce qu'il est, ne peut sortir de la logique du profit. Le tourisme apparaît donc comme une vache à lait qu'il faut traire. Les agences de voyage vendent des produits à des consommateurs. Il n'y a pas rupture, la société de consommation a découvert un nouveau champ de développement. L'offre touristique traditionnelle ne nous satisfait pas. Notre association fonde sa raison d'être sur le projet de concevoir et de faire vivre un tourisme alternatif. Notre projet prend appui notamment sur les affirmations suivantes :
- Un voyageur ne se réduit pas à un consommateur et le voyage n'est pas un simple objet de consommation.
- L'offre traditionnelle en matière de tourisme n'est pas satisfaisante.
Ce sont ces deux points que je me propose de développer le 28/08 et le 29/08.
Je m'exprime en tant que responsable d'une association qui intervient dans le domaine du tourisme. Notre expérience s'intègre donc tout naturellement dans le thème qui nous réunit aujourd'hui, à savoir le loisir. Notre activité est de proposer des voyages à nos adhérents dans des pays qui font partie de ce que l'on nommait il y a quelques années encore le Tiers-Monde. La généralisation et l'extension des congés payés font que chaque année des millions de personnes se posent la question de l'occupation de ce temps qui se passe hors-travail. Souvent, la réponse donnée à cette question est "partir", changer de lieu, quitter son environnement familier. Les vacances sont donc devenues des temps de grande migration. Les autoroutes ne sont jamais aussi chargées qu'à cette période. Les destinations préférées des Français sont connues : la mer, le soleil... Une industrie du tourisme s'est développée pour accompagner et renforcer cette frénésie de mouvement, de changement. La liberté de partir en vacances apparaît être une nouvelle liberté fondamentale. Cependant, le contenu de ce temps de vacances semble souvent bien décevant. Les lieux d'accueil peuvent prendre des aspects concentrationnaires (campings, cités balnéaires...). D'autres routines que le travail se développent (plage...). Avec la démocratisation de l'accès au transport aérien, un nombre de plus en plus de voyageurs font le choix de passer leurs vacances hors de France et parfois même très loin, pour se garantir un dépaysement total.
Le capitalisme, étant ce qu'il est, ne peut sortir de la logique du profit. Le tourisme apparaît donc comme une vache à lait qu'il faut traire. Les agences de voyage vendent des produits à des consommateurs. Il n'y a pas rupture, la société de consommation a découvert un nouveau champ de développement. L'offre touristique traditionnelle ne nous satisfait pas. Notre association fonde sa raison d'être sur le projet de concevoir et de faire vivre un tourisme alternatif. Notre projet prend appui notamment sur les affirmations suivantes :
- Un voyageur ne se réduit pas à un consommateur et le voyage n'est pas un simple objet de consommation.
- L'offre traditionnelle en matière de tourisme n'est pas satisfaisante.
Ce sont ces deux points que je me propose de développer le 28/08 et le 29/08.