Maison des jeunes et temps libre - 1
Je vous donne à lire ces jours à venir une brève histoire des Maisons de jeunes. Petit historique qui situe cette institution dans le cadre de
l'éducation populaire et des demandes de loisirs. Leur but.
Intervention de Mr. Marc Colin, ancien directeur de la MJC du Vieux-Lyon.
Naissance des MJC, activité de connaissance.
Plutôt que d’une MJC, je vais vous parler de la philosophie des MJC (mouvement de plus de 50 ans qui dure). C’est un projet qui est très novateur contrairement à ce qu’on entend souvent, surtout dans le cadre de ce temps libéré dont on a parlé tout à l’heure.
Les MJC sont nées à la fin de la guerre. L’idée est issue de la Résistance ; le problème qui se posait, c’était de savoir comment ne pas reproduire ce qui s’était passé dans la jeunesse allemande, c’est-à-dire le nazisme, la naissance du nazisme. Des politiques de l’époque se sont dit : si cela a pu se passer, c’est que l’école, l’école de Jules Ferry ne remplissait pas totalement son rôle d’éducateur. Et il fallait donc trouver un autre lieu pour pouvoir développer la connaissance, la réflexion. Et ces lieux à l’époque furent la création des Maisons des Jeunes. Les cent premiers directeurs des MJC ont été des professeurs et des volontaires de l’Education Nationale et les MJC ont été rattachées à l’Education nationale. Le principe, c’était de créer un lieu où les jeunes pourraient se retrouver, et, à travers les activités pratiquées, réfléchir aux problèmes de société et aux problèmes qui se posaient à l’école. A la création, on appelait ces maisons le Foyer avec tout ce que cela veut dire.
Les premières activités qui étaient dispensées, c’était des activités de connaissance, c'est-à-dire ciné-clubs, jeux de société, un peu de sport ; et chose fondamentale qui existe toujours, c’est que l’activité n’était pas le but mais était le moyen pour quelque chose et ce quelque chose, on le regroupait sous le terme : éducation populaire. On retrouvait le mot éducation et populaire dans le sens large du terme c’est-à-dire pour tous. Mais à l’époque, les MJC ne s’adressaient qu’à la tranche des 10-18 ans.
Intervention de Mr. Marc Colin, ancien directeur de la MJC du Vieux-Lyon.
Naissance des MJC, activité de connaissance.
Plutôt que d’une MJC, je vais vous parler de la philosophie des MJC (mouvement de plus de 50 ans qui dure). C’est un projet qui est très novateur contrairement à ce qu’on entend souvent, surtout dans le cadre de ce temps libéré dont on a parlé tout à l’heure.
Les MJC sont nées à la fin de la guerre. L’idée est issue de la Résistance ; le problème qui se posait, c’était de savoir comment ne pas reproduire ce qui s’était passé dans la jeunesse allemande, c’est-à-dire le nazisme, la naissance du nazisme. Des politiques de l’époque se sont dit : si cela a pu se passer, c’est que l’école, l’école de Jules Ferry ne remplissait pas totalement son rôle d’éducateur. Et il fallait donc trouver un autre lieu pour pouvoir développer la connaissance, la réflexion. Et ces lieux à l’époque furent la création des Maisons des Jeunes. Les cent premiers directeurs des MJC ont été des professeurs et des volontaires de l’Education Nationale et les MJC ont été rattachées à l’Education nationale. Le principe, c’était de créer un lieu où les jeunes pourraient se retrouver, et, à travers les activités pratiquées, réfléchir aux problèmes de société et aux problèmes qui se posaient à l’école. A la création, on appelait ces maisons le Foyer avec tout ce que cela veut dire.
Les premières activités qui étaient dispensées, c’était des activités de connaissance, c'est-à-dire ciné-clubs, jeux de société, un peu de sport ; et chose fondamentale qui existe toujours, c’est que l’activité n’était pas le but mais était le moyen pour quelque chose et ce quelque chose, on le regroupait sous le terme : éducation populaire. On retrouvait le mot éducation et populaire dans le sens large du terme c’est-à-dire pour tous. Mais à l’époque, les MJC ne s’adressaient qu’à la tranche des 10-18 ans.