Quelle anthroplogie pour l'écologie ?
Tout texte de réflexion résulte d'une conception de l'humain. Quel sens de l'homme détermine une étude sociétale ?
Que certains écologistes semblent vouloir soumettre l'homme à divers déterminismes m'a incité à rédiger ce plan pour une anthropologie chrétienne.
Chrétiens, ou essayant d'être fidèles à la pensée du Christ, quelles idées avons-nous de l'homme ? Un accord sur ce regard de l'homme universel est indispensable pour mettre en œuvre une stratégie de conversion des mentalités.
Donc, voici une ébauche d'étude à discuter.
Sphère du divin (Trinité)
Dieu existe en lui-même
par lui-même
Il est Sagesse, Amour ; l'unique Absolu
L'athée le perçoit comme une émanation de l'esprit humain (dieu fait à l'image de l'homme)
Sphère de l'humain
L'homme... ? une personne, beaucoup plus d'une individualité
C'est un être obligatoirement en relation, être social.
En lui, la conscience : le centre absolu de l'homme, son autonomie
l'homme est capable de vérité, d'intelligence,
par lui-même
Mais la conscience humaine est aussi
relative, devant être sans cesse éclairée
toujours en découverte des valeurs fondamentales
Sagesse humaine / sagesse divine
L'homme est plus certain de trouver la vérité quand il se
tourne vers Dieu qui en est le siège
La conscience : Siège du discernement
L'absolu du devoir de conscience
L'absolu de l'homme
= similitude entre Dieu et l'homme.
« ce que l'homme découvre par lui-même, par exemple, quand il est ému par la beauté, ne peut pas s'opposer à ce que Dieu dit de l'homme dans la Révélation. »
L'homme et le cosmos, désacralisation
La spiritualité biblique enracinée dans les cultures méditerranéennes : babylonienne, juive, égyptienne, grecque, romaine, orient et occident chrétien,
engendre une permanente désacralisation.
Progressive compréhension qu'il n'y a d'absolu qu'en Dieu, Amour, Esprit.
= droit de la Terre, de l'Homme, de Dieu
La spiritualité biblique se dégage sans cesse des religions, émanations des hommes qui, de diverses façons, sacralisent ce qu'ils croient comme exclusif, essentiels.
Désacralisation : de la terre et de ses éléments
des esprits
des absolutisations humaines :
légalisme, juridisme, panthéisme, matérialisme,
scientisme,
L'Esprit rend libre ( St Paul)
Désacraliser le cosmos
c'est respecter ce qu'il est
c'est reconnaître la réalité de ce qui existe.
Il y a du contingent, relatif et du transcendant, absolu.
c'est respecter l'altérité d'un sujet conscient face à un autre, sujet ou objet.
c'est tenir compte de la hiérarchie existant entre le sujet pensant et l'objet pensé.
Hiérarchie du pensant à l'inanimé en passant par le simplement vivant. Les degrés de l'âme.
C'est place l'homme à sa juste place dans la nature, ni dieu, ni bête (esclave)
Respect de la hiérarchie donnée : spirituel, vivant, végétal, minéral... cellulaire, embryonnaire...
Dans ce contexte,
l'homme cultive, entretient.
Il est le gardien de la terre.
Ni il sacralise, celle-ci, ni il l'exploite
Sagesse. L'homme agit avec mesure.
Folie. L'homme surpasse la démesure.
L'étude de l'habitacle de l'homme (écologie) sombre dans le paganisme quand cette hiérarchie, élémentaire, fondamentale, universelle n'est pas respectée.
Spécificité évangélique : mesure de l'humain
invitation à la sobriété
sur terre, de la mesure.
réalisme : l'homme sait que son développement ne peut être infini. Il n'existe pas de développement durable pour aucun être vivant, spirituel ou non.
La mort fait partie de l'existant que l'on ne peut nier donc occulter.
Démesure de la grâce
Dans son Amour, Dieu donne sans compter
Dieu s'est fait homme pour que l'homme soit divinisé. La grandeur de l'homme, c'est la gloire de Dieu. Pour obtenir cet état, Dieu donne Sa Parole, Christ. À sa suite, cheminer avec Lui, être présent au monde, ouvrir les consciences. Mesure pour la démesure