Sortir de la barbarie du libéralisme économique
Le libéralisme économique a perdu sa main invisible, censée réguler les échanges. La gifle qu'il se prend lui rendra-t-il la raison. J'espère, mais je doute, car les
adorateurs des faux dieux, Mammon, Argent sont irrémédiablement aveugles. Il suffit d'entendre leurs discours pour saisir la distance qu'il y a entre ce qu'ils disent et ce qu'ils vivent.
L'Etat retrouve sa place dans la nécessaire régulation. Tous les médias en parlent. En fait, il faudrait que se mette en place, non une autorité locale, bien que cela soit déjà nécessaire pour empêcher l'égoïste et injuste enrichissement individuel, mais une autorité supra nationale. Plus d'égalité entre les hommes entraînent assurément l'appauvrissement des plus riches. N'est-ce pas juste ? L'appel à la pauvreté que lance l'Evangile ne peut que nous aider, nous les occidentaux, à dépasser les utopies d'un progrès infini pour quelques-uns seulement. Les matières premières se raréfient, notre « pouvoir d'achat baisse », le PIB baisse, tournons-nous volontairement vers une vie sobre, nous y gagnerons en augmentation de Bonheur Brut.
Voir sur le site du quotidien "La Croix" le discours de Nicolas Sarkozy.
Avant d'écrire rapidement ces quelques phrases, je me suis replongé dans les textes anciens de l'Eglise du XXe siècle pour retrouver ce passage de Paul VI qui m'a toujours semblé à mettre en œuvre. Le jour est-il enfin arriver où les politiques vont comprendre la vanité du libre marché. Les gens de droite en appelle désormais à l'Etat alors que ceux de gauche proclamaient les bienfaits du libre marché. Personne ne met un frein à la barbarie. Allons nous entrevoir un pouvoir supra étatique agir pour le bien de tous ?
Vers une autorité mondiale efficace
78. Cette collaboration internationale à vocation mondiale requiert des institutions qui la préparent, la coordonnent et la régissent, jusqu'à constituer un ordre universellement reconnu. De tout cœur, Nous encourageons les organisations qui ont pris en main cette collaboration au développement, et souhaitons que leur autorité s'accroisse. "Votre vocation, disions-Nous aux représentants des Nations unies à New York, est de faire fraterniser, non pas quelques-uns des peuples, mais tous les peuples [...]. Qui ne voit la nécessité d'arriver ainsi progressivement à instaurer une autorité mondiale en mesure d'agir efficacement sur le plan juridique et politique ?"( 66 ).
Espoir fondé en un monde meilleur
79. Certains estimeront utopiques de telles espérances. Il se pourrait que leur réalisme fût en défaut et qu'ils n'aient pas perçu le dynamisme d'un monde qui veut vivre plus fraternellement, et qui, malgré ses ignorances, ses erreurs, ses péchés même, ses rechutes en barbarie et ses longues divagations hors de la voie du salut, se rapproche lentement, même sans s'en rendre compte, de son Créateur. Cette voie vers plus d'humanité demande effort et sacrifice, mais la souffrance même, acceptée par amour pour nos frères, est porteuse de progrès pour toute la famille humaine. Les chrétiens savent que l'union au sacrifice du Sauveur contribue à l'édification du Corps du Christ dans sa plénitude: le peuple de Dieu rassemblé (67).
L'Etat retrouve sa place dans la nécessaire régulation. Tous les médias en parlent. En fait, il faudrait que se mette en place, non une autorité locale, bien que cela soit déjà nécessaire pour empêcher l'égoïste et injuste enrichissement individuel, mais une autorité supra nationale. Plus d'égalité entre les hommes entraînent assurément l'appauvrissement des plus riches. N'est-ce pas juste ? L'appel à la pauvreté que lance l'Evangile ne peut que nous aider, nous les occidentaux, à dépasser les utopies d'un progrès infini pour quelques-uns seulement. Les matières premières se raréfient, notre « pouvoir d'achat baisse », le PIB baisse, tournons-nous volontairement vers une vie sobre, nous y gagnerons en augmentation de Bonheur Brut.
Voir sur le site du quotidien "La Croix" le discours de Nicolas Sarkozy.
Avant d'écrire rapidement ces quelques phrases, je me suis replongé dans les textes anciens de l'Eglise du XXe siècle pour retrouver ce passage de Paul VI qui m'a toujours semblé à mettre en œuvre. Le jour est-il enfin arriver où les politiques vont comprendre la vanité du libre marché. Les gens de droite en appelle désormais à l'Etat alors que ceux de gauche proclamaient les bienfaits du libre marché. Personne ne met un frein à la barbarie. Allons nous entrevoir un pouvoir supra étatique agir pour le bien de tous ?
Paul VI, Populorum progressio, 26 mars 1967
Vers une autorité mondiale efficace
78. Cette collaboration internationale à vocation mondiale requiert des institutions qui la préparent, la coordonnent et la régissent, jusqu'à constituer un ordre universellement reconnu. De tout cœur, Nous encourageons les organisations qui ont pris en main cette collaboration au développement, et souhaitons que leur autorité s'accroisse. "Votre vocation, disions-Nous aux représentants des Nations unies à New York, est de faire fraterniser, non pas quelques-uns des peuples, mais tous les peuples [...]. Qui ne voit la nécessité d'arriver ainsi progressivement à instaurer une autorité mondiale en mesure d'agir efficacement sur le plan juridique et politique ?"( 66 ).
Espoir fondé en un monde meilleur
79. Certains estimeront utopiques de telles espérances. Il se pourrait que leur réalisme fût en défaut et qu'ils n'aient pas perçu le dynamisme d'un monde qui veut vivre plus fraternellement, et qui, malgré ses ignorances, ses erreurs, ses péchés même, ses rechutes en barbarie et ses longues divagations hors de la voie du salut, se rapproche lentement, même sans s'en rendre compte, de son Créateur. Cette voie vers plus d'humanité demande effort et sacrifice, mais la souffrance même, acceptée par amour pour nos frères, est porteuse de progrès pour toute la famille humaine. Les chrétiens savent que l'union au sacrifice du Sauveur contribue à l'édification du Corps du Christ dans sa plénitude: le peuple de Dieu rassemblé (67).