Lecture métaphorique ou universelle de la Bible ?
Pourquoi avoir une lecture rationnelle de la Bible ?
me demande Anne que je remercie d’avoir posé cette question, car elle est essentielle dans notre approche du mystère divin.
La Bible résulte d’un ensemble de livres (70) non identiques entre eux. Il y a des livres historiques, des livres poétiques, des traités de sagesse, des livres symboliques, des livres juridiques, etc. On ne peut pas les lire sans faire la distinction entre tous ces genres littéraires différents. Par ailleurs, les hommes qui
ont écrit ces livres inspirés par Dieu agissent avec leur sensibilité propre, leur compétence d’écrivain ou de témoin. Tout cela demande donc une approche où notre intelligence doit agir. Ils ont très souvent été écrits en fonction d’un problème politique précis. C’est à travers ces tranches de vie que Dieu donne son sens de l’existence.
La recherche exégétique (tel est le nom de cette science biblique) ne doit pas nous faire peur ; elle ne s’éloigne pas d’une lecture spirituelle, mais enrichit celle-ci. Dieu n’a qu’une pensée. On découvre celle-ci soit par une approche spontanée, spirituelle, soit par l’analyse critique et historique. La rencontre de ces deux approches prouve la vérité de ce que Dieu dit aux hommes. J’emploie souvent cette expression : « ce que l’homme découvre par lui-même quand il est à l’écoute de sa conscience justement éveillée, ne peut pas s’opposer à ce que Dieu dit de l’homme dans la Révélation. »
L’auteur biblique le plus universel de la Bible c’est Isaïe. Jésus reprend ses paroles et les concrétise. Il souhaite qu’aucun particularisme n’existe et que tous reconnaissent en Dieu le créateur de tous les hommes. Ceux-ci sont donc tous frères et Jésus a accepté de ne pas se dérober à une mort atroce pour apporter l’amour universel de Dieu.
Le bouddhisme est une grande sagesse qui éveille grandement la conscience à l’amour de miséricorde. Je pense que des rencontres sont possibles entre les spiritualités occidentales et orientales. Cela demande un gros travail que je n’ai jamais fait. Si vous aimez lire, je vous conseille le petit livre de François Cheng, cinq méditations sur la beauté, Albin Michel, 2006. Il accomplit une merveilleuse synthèse entre spiritualité orientale (chinoise) et occidentale (française).
Je pense avoir répondu, en partie seulement, à la question et je termine en affirmant que la lecture de la Bible se doit d’être universelle, mais en respectant bien le genre littéraire et historique de chaque écrit. Même si certains livres sont des comtes qui doivent être reçus métaphoriquement (Job, Tobie… ) l’ensemble de ce livre inspiré est trop concret pour être lu ainsi. Il demande notre intelligence pour resituer chaque texte dans son contexte.
me demande Anne que je remercie d’avoir posé cette question, car elle est essentielle dans notre approche du mystère divin.
La Bible résulte d’un ensemble de livres (70) non identiques entre eux. Il y a des livres historiques, des livres poétiques, des traités de sagesse, des livres symboliques, des livres juridiques, etc. On ne peut pas les lire sans faire la distinction entre tous ces genres littéraires différents. Par ailleurs, les hommes qui

La recherche exégétique (tel est le nom de cette science biblique) ne doit pas nous faire peur ; elle ne s’éloigne pas d’une lecture spirituelle, mais enrichit celle-ci. Dieu n’a qu’une pensée. On découvre celle-ci soit par une approche spontanée, spirituelle, soit par l’analyse critique et historique. La rencontre de ces deux approches prouve la vérité de ce que Dieu dit aux hommes. J’emploie souvent cette expression : « ce que l’homme découvre par lui-même quand il est à l’écoute de sa conscience justement éveillée, ne peut pas s’opposer à ce que Dieu dit de l’homme dans la Révélation. »
L’auteur biblique le plus universel de la Bible c’est Isaïe. Jésus reprend ses paroles et les concrétise. Il souhaite qu’aucun particularisme n’existe et que tous reconnaissent en Dieu le créateur de tous les hommes. Ceux-ci sont donc tous frères et Jésus a accepté de ne pas se dérober à une mort atroce pour apporter l’amour universel de Dieu.
Le bouddhisme est une grande sagesse qui éveille grandement la conscience à l’amour de miséricorde. Je pense que des rencontres sont possibles entre les spiritualités occidentales et orientales. Cela demande un gros travail que je n’ai jamais fait. Si vous aimez lire, je vous conseille le petit livre de François Cheng, cinq méditations sur la beauté, Albin Michel, 2006. Il accomplit une merveilleuse synthèse entre spiritualité orientale (chinoise) et occidentale (française).
Je pense avoir répondu, en partie seulement, à la question et je termine en affirmant que la lecture de la Bible se doit d’être universelle, mais en respectant bien le genre littéraire et historique de chaque écrit. Même si certains livres sont des comtes qui doivent être reçus métaphoriquement (Job, Tobie… ) l’ensemble de ce livre inspiré est trop concret pour être lu ainsi. Il demande notre intelligence pour resituer chaque texte dans son contexte.