travail - définition
Il est toujours important de bien comprendre le sens des mots employés. À cet effet, je vous donne à lire une tentative de clarification établie à l'occasion d'un colloque en octobre 1997 : Au-delà de l'utopie du travail, le loisir.
Bien s’entendre sur les mots employés est indispensable. Le tableau suivant, tentation de classification du mot “travail” a également été remis aux intervenants avant le colloque.
travail = nécessité vitale
TRAVAIL
de l’antiquité au XVIIIè :
dans la sphère du privé pour une consommation quotidienne, répétitive dans le but de répondre aux besoins du corps
C’est le travail (traval, labeur) pénible des esclaves, des serfs, des journaliers
XIXè - XXè :
tâches domestiques
que l’on va rationaliser au bénéfice du temps passé à l’entreprise productiviste
FIN DU XXè :
tendance à professionnaliser les tâches domestiques pour en faire un travail salarié
alors que ces tâches peuvent être prises en charge par les intéressés eux-mêmes quand ils redécouvrent leur sens dans la vie sociale privée et publique.
ARTISANAT, ŒUVRES
production de biens durables que l’on met en vente sur la place publique et dont on limite la production avec le mode de vie du “ça suffit”
œuvres d’artisans et ouvriers qui ont une compétence déterminée
“invention” du mot TRAVAIL
sphère du public
production de produits dont le travailleur ignore la destination
travail hétéronome, salarié.
Propriétaire et prolétaire cherchent le plus grand profit possible de la vente du produit fabriqué ou de la force de travail.
On baisse les revenus des ouvriers ou on augmente les heures travaillées pour accroître le profit.
Plus vaut toujours plus
Le travail est le moyen de gagner sa vie en permettant de devenir consommateur. Travail abstrait pour obtenir la libération dans le travail (utopie marxienne)
Crise de l’emploi
le travail est le critère principal de la vie sociale au point que l’on recherche dans le travail servile la solution aux marginalisés de l’emploi alors que l’on n’aborde que timidement la baisse du temps travaillé
Libération du travail
sans baisse de revenu
POLITIQUE
épanouissement dans la sphère publique où évolue l’homme libre qui sait limiter ses besoins
L’homme, “politique”, n’arrive à penser que quand il est délivré des contraintes précédentes
Il y a peu de temps laissé à l’initiative personnelle pour la rencontre publique non productive
Les créations culturelles, artistiques sont entre les mains de quelques personnes marginalisées sinon subventionnées
Il s’agit de refaire ses forces de travail (repos) et de consommer (de façon modérée) des loisirs imposés
ACTIVITÉ AUTONOME
Culture, art, communication, convivialité
vie associative et politique = temps libre
baisse du temps de travail économique pour accéder au loisir :
activité autonome (non-travail)
= auto-organisée par son promoteur
selon un but choisi par lui
pour son épanouissement
Pour en savoir plus et peut-être autrement, vite sur le site Philosophie et spiritualité
Bien s’entendre sur les mots employés est indispensable. Le tableau suivant, tentation de classification du mot “travail” a également été remis aux intervenants avant le colloque.
travail = nécessité vitale
TRAVAIL
de l’antiquité au XVIIIè :
dans la sphère du privé pour une consommation quotidienne, répétitive dans le but de répondre aux besoins du corps
C’est le travail (traval, labeur) pénible des esclaves, des serfs, des journaliers
XIXè - XXè :
tâches domestiques
que l’on va rationaliser au bénéfice du temps passé à l’entreprise productiviste
FIN DU XXè :
tendance à professionnaliser les tâches domestiques pour en faire un travail salarié
alors que ces tâches peuvent être prises en charge par les intéressés eux-mêmes quand ils redécouvrent leur sens dans la vie sociale privée et publique.
négoce (negotium)
ARTISANAT, ŒUVRES
production de biens durables que l’on met en vente sur la place publique et dont on limite la production avec le mode de vie du “ça suffit”
œuvres d’artisans et ouvriers qui ont une compétence déterminée
“invention” du mot TRAVAIL
sphère du public
production de produits dont le travailleur ignore la destination
travail hétéronome, salarié.
Propriétaire et prolétaire cherchent le plus grand profit possible de la vente du produit fabriqué ou de la force de travail.
On baisse les revenus des ouvriers ou on augmente les heures travaillées pour accroître le profit.
Plus vaut toujours plus
Le travail est le moyen de gagner sa vie en permettant de devenir consommateur. Travail abstrait pour obtenir la libération dans le travail (utopie marxienne)
Crise de l’emploi
le travail est le critère principal de la vie sociale au point que l’on recherche dans le travail servile la solution aux marginalisés de l’emploi alors que l’on n’aborde que timidement la baisse du temps travaillé
Libération du travail
sans baisse de revenu
loisir (otium)
POLITIQUE
épanouissement dans la sphère publique où évolue l’homme libre qui sait limiter ses besoins
L’homme, “politique”, n’arrive à penser que quand il est délivré des contraintes précédentes
Il y a peu de temps laissé à l’initiative personnelle pour la rencontre publique non productive
Les créations culturelles, artistiques sont entre les mains de quelques personnes marginalisées sinon subventionnées
Il s’agit de refaire ses forces de travail (repos) et de consommer (de façon modérée) des loisirs imposés
ACTIVITÉ AUTONOME
Culture, art, communication, convivialité
vie associative et politique = temps libre
baisse du temps de travail économique pour accéder au loisir :
activité autonome (non-travail)
= auto-organisée par son promoteur
selon un but choisi par lui
pour son épanouissement
Pour en savoir plus et peut-être autrement, vite sur le site Philosophie et spiritualité