C’est la crise. Comment vivons-nous le souci partagé par beaucoup de personnes de vouloir gagner toujours plus d’argent ?

Depuis quelque temps, je dois travailler avec l’équipe de rédaction du trimestriel du Prado qui a pour titre Quelqu’un parmi nous.

C’est une revue de témoignages et de lecture de l’Évangile ouverte à toutes et à tous. On y attend surtout la parole de celles et ceux qui ne sont pas ou peu sollicités pour dire leurs sentiments. 

Le thème choisi pour le prochain numéro tourne autour de l’argent, celui qui nous avons ou que nous n’avons pas ; celui qui mène le monde ; celui qui est souvent évoqué dans l’Évangile.

Je vous en parle pour vous solliciter dans l’écriture d’une petite page.

Voilà comment est formulé l’appel à rédaction :

Amis lecteurs à vos plumes. 

C’est l’argent qui mène le monde. Parfois on écrit avec un “A ” majuscule, tellement l’Argent est adoré. On se plie devant lui, tel un dieu. Ne faisons-nous pas de l’Argent un Absolu ?

Mais où nous conduit-il ?

En Europe, c’est la crise financière, le chômage. Dans d’autres régions de la Terre, il n’y a même pas de chômage parce que pas de travail du tout. Donc, pas d’argent. Pas de revenus.

Certes, il faut tout faire pour sortir de la misère. Personne ne peut accepter qu’au non de la sainte pauvreté, on maintienne des familles dans la pauvreté. Plus tôt que de regarder les situations de pauvreté dans le monde pour s’en plaindre, regardons également dans notre quotidien personnel. Avons-nous conscience qu’avec moins d’argent, on a plus de liens ? Plus de temps de se connaître, de lier des relations amicales, fraternelles, solidaires.

C’est la crise. Comment vivons-nous le souci partagé par beaucoup de personnes de vouloir gagner toujours plus d’argent ?

L’argent, bon serviteur, mauvais maître. Que dit Jésus de l’argent ?

Quelle est la place de l’argent dans notre vie ?

Nous attendons vos réflexions.

Merci.