Comme un soleil

Publié le par Michel Durand

Mais ce n'en est pas un...

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… Vraiment comme un soleil ?!... un genre de nébuleuse ?... Samedi matin, au bas de chez -moi : du vomi, une personne cette nuit a vraisemblablement trop bu … il y a un jeune que j'aime beaucoup dans mon immeuble, un jeune que je connais depuis qu'il est tout petit, il est adolescent au jour d'aujourd'hui, il boit, se drogue aussi je pense, avec d'autres potes de son âge et aussi des plus âgés… il a changé plusieurs fois de collèges, il est à la dérive depuis quelques années, comme ses copains certainement… il a des parents que je connais bien et qui travaillent beaucoup, il n'a presque plus de dialogue avec eux… des cris à la maison et de la violence quand il est là… alors, comme ses potes : il boit. C'est triste. Nous sommes responsables, responsables de ces jeunes, de nos jeunes. Je me souviens là de ce que disait, au sujet des jeunes, Jean-Marie Petitclerc (prêtre, éducateur, ancien chargé de mission au Cabinet de Christine Boutin), il y a trois semaines, lors d'une conférence de carême qui s'est tenue à la cathédrale de Grenoble : « […] nous avons besoin de toi… notre pays a besoin de sa jeunesse. Je souffre de voir parfois mon pays donner l'impression de ne pas aimer sa jeunesse, de voir en un jeune des quartiers, un délinquant potentiel, plutôt que de voir en lui, une chance ! - un député me disait récemment : 'Dans notre pays, la jeunesse est devenue un problème de société', il est vrai que l'on ne cesse de parler du problème des jeunes, des jeunes à problèmes - du problème des jeunes à problèmes… - je répondais à ce député : ' Triste société !, une société qui voit dans sa jeunesse un problème…, la jeunesse : c'est d'abord la chance d'une société […] », alors, et je vais être un peu direct : « Travailler plus pour gagner plus » ?! - pour ne parler que de cela… et perdre peut-être toute une partie de la jeunesse, perdre leur, et notre avenir ? Perdre l'avenir tout court ?... C'est grave, c'est très grave.

Jean-Marie Delthil. 28 mars 2010.

Publié dans J. M. Delthil

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