En matière de vie sobre, simple, honnête, les chrétiens n’auraient-ils rien à dire, aucun exemple à donner ?
Je viens de recevoir l’indication d’un article qui parle de crise, de récession et de décroissance :
La récession ne fait pas le bonheur des décroissants,
au contraire, la récession renforce les inégalités, que les tenants de la décroissance aimeraient réduire.
« Pour les décroissants, la crise et la récession ne sonnent donc pas le glas de notre société de consommation, elles la rendent simplement encore plus brutale. Et la situation n'est pas près de s'améliorer, puisque le remboursement de la dette va tendre encore plus les rapports sociaux et détériorer la situation des franges les plus pauvres de la population ».
Dans cet article on précise que l’objectif de la décroissance « n'est pas la crise économique, ou la baisse du PIB en soi. Mais bien la redéfinition de la vie en société, du fonctionnement des collectifs de gens qui vivent ensemble, dans un quartier, dans un pays, dans un continent ». Alors, il faut « une redéfinition qui passe par une moindre dépendance aux objets, un plus grand respect des ressources naturelles, et un plus grand attachement à l'humain. Et où, les décroissants en sont persuadés, l'on pourrait vivre mieux avec un PIB stabilisé. Cette stabilisation étant donc plus un résultat qu'une fin en soi ».
«La question est donc bien, selon Alain Gras : pourrait-on vivre sans croissance ? » et non « prônons la récession ! ».
Je note à la suite de cet article le commentaire signé Y. Bastien, reconquérir sa vie.
Lisez-le. Il est stupéfiant que l’on puisse effacer 20 siècles d’histoire. Passer des philosophes grecs à Gandhi ne pose pas de question à l’auteur de ce commentaire.
« Venant d'un milieu d'ingénieur et parisien, je suis frappé du nombre de personne "vides" intérieurement. Bien payés, ayant un job stimulant intellectuellement et reconnu socialement, cela n'empêche pas ces personnes d'être en décalage complet avec leur société.
...seule solution : la Simplicité Volontaire (ou Sobriété Heureuse de Pierre Rabhi). Ce concept n'est d'ailleurs pas nouveau, déjà prôné par Gandhi, mais aussi la majorité des philosophies antiques (Socrate, stoïques, épicuriens...) et des spiritualités asiatiques (boudhisme, zen, hindouisme...).
Est-ce une forme d'anti-christianisme ? Si oui, tout personne ne croyant pas en la résurrection doit signaler l'erreur historique dans l'oublie des spiritualités chrétiennes.
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