Les catholiques pratiquants toujours plus à droite
Il y a quelques
jours je terminai ainsi un
article :
"Ceci étant dit, peut-être dois-je me poser la question : mon vote expliquerait-il que je ne suis pas un bon catholique pratiquant ?"
La question demeure ; beaucoup de personnes doivent le penser : je ne suis pas un bon catholique.
Sous la monarchie, le bon catholique français vénérait le roi.
En République, ne se soumet-il pas à l'argent ? à ceux qui défendent contre l'homme le capital ?
Où est le danger ? Dans le couple homo qui respecte autrui ou dans le décideur qui surcharge la tâche du salarié ?
Presque huit catholiques pratiquants réguliers sur dix (79%) ont voté pour Nicolas Sarkozy estime Henrik Lindell de La Vie.
Je convoque à la lecture de son billet ; c'est ici.
Un autre article apporte quelques nuances critiques à l'analyse conduite par la vie.
Voir ici ce qu'écrit Desiderius Erasme. Une sérieuse analyse !
"On cherche en vain dans le discours de Sarkozy les grandes ruptures de l’Évangile : l’amour des ennemis, la soif de la justice, la recherche de la paix, le refus de la vengeance, le choix de la pauvreté (sobriété…). L’originalité de l’Évangile, c’est d’appeler les hommes, et en premier lieu les disciples de Jésus, à ouvrir les yeux sur le don déjà présent de Dieu, c’est-à-dire sur les forces de vie qui sont à l’œuvre. Il ne s’agit pas simplement de défendre la vie à son origine et à la fin, pour la garder sous cloche ou l’ignorer entre les deux, il s’agit de croire qu’elle nous habite, qu’elle nous soulève, qu’elle nous permet de traverser les épreuves personnelles ou collectives. Ce n’est pas pour rien que les évangiles commencent par mettre en scène des miracles où les malades sont guéris, où les paralytiques se lèvent… De même font les apôtres aussitôt après la Pentecôte. La Bonne nouvelle c’est cela : là où nous pensions être impuissants, malades, mourant, voire morts, la vie attend que nous nous levions, pour la manifester…"