Mais pourquoi se tourner vers les structures ecclésiales alors que des casernes, des écoles possèdent des appartements non occupés ?
D’une personne présente par sa compétence bénévole auprès des étrangers désirant vivre en France, je reçois ce message. Et une fois de plus, je constate que les services mandatés à l’accueil d’urgence ne peuvent accomplir leur travail.
Le message :
Une jeune femme congolaise (RDC) vivant avec ces deux enfants de 6 et 4 ans n’a pas trouvé de logement. Elle est francophone ; en situation régulière, actuellement. La structure qui les héberge en ce moment ne peut les garder après la fin du mois. Elle se retrouvera à la rue (au « 115 » qui n’a jamais assez de place) si aucune solution n’est trouvée. Cette angoissante situation la terrorise.
Elle a donc besoin d’un hébergement provisoire en attendant de retrouver du travail et un logement. Elle a déjà travaillé quelques mois dans un hôtel.
Les enfants sont scolarisés à Bron.
D’une autre personne présente par son engagement associatif auprès des « sans-papiers » j’apprends qu’un ex-enfant soldat, ayant aujourd’hui 26 ans et n’ayant pas une connaissance claire du lieu de sa naissance Sierra Leone, Guinée Conakry… erre dans les rues de Lyon.
Retrouvera-t-on la situation de 1954 qui provoqua l’appel de l’Abbé Pierre ? Mais pourquoi se tourner vers les structures ecclésiales alors que des casernes, des écoles possèdent des appartements non occupés ? Et à Lyon qui ne sait pas que l’Hôtel Dieu est entièrement vide !
Nous devrions descendre publiquement pour manifester le devoir de l’accueil.
En attendant, y aurait-il une personne ou une famille ayant la possibilité de recevoir chez soi, par exemple en échange de travaux ménagers ?