Mais pourquoi se tourner vers les structures ecclésiales alors que des casernes, des écoles possèdent des appartements non occupés ?

Publié le par Michel Durand

D’une personne présente par sa compétence bénévole auprès des étrangers désirant vivre en France, je reçois ce message. Et une fois de plus, je constate que les services mandatés à l’accueil d’urgence ne peuvent accomplir leur travail.


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Le message :

Une jeune femme congolaise (RDC) vivant avec ces deux enfants de 6 et 4 ans n’a pas trouvé de logement. Elle est francophone ; en situation régulière, actuellement. La structure qui les héberge en ce moment ne peut les garder après la fin du mois. Elle se retrouvera à la rue (au « 115 » qui n’a jamais assez de place) si aucune solution n’est trouvée. Cette angoissante situation la terrorise.

Elle a donc besoin d’un hébergement provisoire en attendant de retrouver du travail et un logement. Elle a déjà travaillé quelques mois dans un hôtel.

Les enfants sont scolarisés à Bron.

 

D’une autre personne présente par son engagement associatif auprès des « sans-papiers » j’apprends qu’un ex-enfant soldat, ayant aujourd’hui 26 ans et n’ayant pas une connaissance claire du lieu de sa naissance Sierra Leone, Guinée Conakry… erre dans les rues de Lyon.

 

Retrouvera-t-on la situation de 1954 qui provoqua l’appel de l’Abbé Pierre ? Mais pourquoi se tourner vers les structures ecclésiales alors que des casernes, des écoles possèdent des appartements non occupés ? Et à Lyon qui ne sait pas que l’Hôtel Dieu est entièrement vide !

Nous devrions descendre publiquement pour manifester le devoir de l’accueil.

En attendant, y aurait-il une personne ou une famille ayant la possibilité de recevoir chez soi, par exemple en échange de travaux ménagers ?

Publié dans migration

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