Quand un dialogue souhaitable s’avère impossible
Depuis mon article avec photos (plus de photos que de texte) je reçois des commentaires de personnes se recommandant assez souvent du Concile de Tente. Il est absolument certain qu’il est bon d’accepter et de nourrir le dialogue. Mais ce dernier est-il vraiment possible avec des gens qui déclarent irresponsables toutes paroles ne correspondant pas à leurs idées. Celui qui se voit accuser d’idéologie ne découvre-t-il pas davantage d’idéologie dans la partie qui se présente avec adversité ?
Il m’a semblé bon d’interrompre la publication des commentaires reçues car la polémique ne construit rien. Et il y a des arguments qui n’en sont pas du genre : « si, au moins, vous portiez la soutane » ; « qui vous a ordonné prêtre ? pourquoi ne portez vous pas la soutane »
« Cet évêque (Mgr Rouet) a fait du mal, de grâce qu'il s'en aille ».
Tous centrés sur le Christ Jésus.
Cet auteur nous pose la question : où est l'autre rive ?
Quand il m’est difficile « de prier pour ceux qui nous ont mis en colère », est-ce que j’ai la force d’ouvrir l’Evangile ? C’est ce qu’à fait Georges Costes. « Depuis que j’ai amorcé cette étude d’Evangile, écrit-il, je fais davantage attention aux paroles de la prière eucharistique : « Affermis la foi et la charité de ton Eglise au long de son chemin sur la terre : veille sur ton serviteur le pape Benoît, l’ensemble des évêques, les prêtres, les diacres et tout le peuple des rachetés ».
L’Eglise demeure en Dieu. Il nous sortira du mauvais chemin sur lequel nous trouvons actuellement. Dieu apaise la tempête. Dans la barque (l’Eglise), il nous faut nous battre à ramer jusqu’à la fin de la nuit. Malgré les apparences, « nous ne sommes pas des êtres abandonnés » A. Chevrier).
Prions-le pour que nous soyons tous "chargés" de propos honnêtes.