7ème Basa : par le Fils.
Article de Marie-Pierre Lesur ; 6/10/2009
> Jusqu'au 19 décembre
galerie Confluences
église Saint-Polycarpe,
25 rue René-Leynaud
« Par le fils », c'est le thème de la filiation qui relit les 120 œuvres exposées jusqu'au 19 décembre, dans le cadre de la Biennale d'art sacré, initiée par l'association Confluences, à l'église Saint-Polycarpe. Cette association créée en 1988 par le père Durand sur mandat de l'église catholique de Lyon, a pour mission de concilier dimension sprituelle et culturelle sur les questionnements de l'existence. Cette année, la filiation, qu'elle soit spirituelle, biologique ou adoptive, a inspiré les 40 artistes sélectionnés qui l'ont interprétée à leur manière. Les plus jeunes ont livré des œuvres plus réalistes que leurs aînés plus abstraits, souligne le père Durand organisateur de cette Biennale d'art sacré actuel. L'exposition est conséquente puisque deux heures sont nécessaires pour la parcourir. Si le père Durand se dit ravi d'avoir sauté une année pour coïncider avec la Biennale d'art contemporain, c'est avec un brin d'amertume qu'il regrette de ne pas avoir été sélectionné dans les expositions en résonance. Cette biennale existe depuis 1996, une époque où Confluences n'avait pas encore gagné les pentes de la Croix-Rousse.
Le père Durand parle de providence en évoquant sa nomination à la paroisse Saint-Polycarpe, car le quartier est peu porté sur les choses de l'Eglise. En effet, elle est intervenue au moment où il était contraint de quitter l'espace d'exposition déjà nommé Confluences, rue Saint-Jean. Avec la paroisse, il hérite aussi d'un local inexploité servant d'entrepôt depuis des années. Avec l'aide des paroissiens, l'endroit est débarrassé. Et s'avère être un magnifique lieu, propice à l'exposition de grands formats comme il en rêvait. Il souhaitait répondre à la demande d'artistes, désespérant de trouver des lieux d'exposition pour les grands formats et surtout d'inspiration religieuse ou spirituelle. La Biennale d'art sacré avait trouvé son nouveau toit.