Nous ne sommes qu’un abri le temps qu’on leur trouve un toit. Les centres d’hébergement sont pleins. Ceux qui arrivent sont laissés dehors.
Lyon, le 2 décembre 2014 Le père Gérard Riffard, curé de Saint-Etienne, relaxé en première instance, a été jugé par le cour d'appel de Lyon, pour avoir hébergé des demandeurs d'asile dans une salle paroissiale. - Caroline Girardon 20 minutes
Le prêtre du diocèse de Saint-Etienne, curé du quartier de Montreynaud, était jugé ce mardi 2 décembre à Lyon pour avoir hébergé des familles de demandeurs d'asile. La décision de justice est attendue le 27 janvier prochain.
Pris par une rencontre où il était question de l’accueil des migrants en Europe et plus précisément des moyens que, à Lyon et sa région, nombreuses associations se donnent, souvent avec difficultés, je n’ai pu me rendre au Palais de Justice en soutien à la noble cause de l’accueil de toute personne. Une amie s’y trouvait. Elle m’en parle ainsi :
Bonjour,
Hier, je suis allée au procès en appel (l'administration avait fait appel après un premier acquittement) de ce curé stéphanois.
Je ne sais si vous y étiez, il y avait beaucoup de monde. Ce prêtre a hébergé beaucoup de personnes, d'abord chez lui puis dans une salle paroissiale. Et il continue à recevoir.
Ce fut un procès exemplaire, à cause de lui, puis du témoignage de Me Bouchet, qui fit aussi une véritable plaidoirie. De belles et fortes qui ont impressionné le procureur...
Le jugement, sans doute à son avantage, sera rendu en différé.
On se retrouve au prochain cercle de silence.